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Ne pas se laisser pétrifier par la neige qui tombe lentement chaque jour…

Mois

mars 2016

Sono belle le cose…

 

Lo diceva lui…

Lo cantava lui…

Gian Maria Testa, un figurant comme nous sur la scène des jours, peut-être un peu plus généreux que nous parce que lui répétait ce qu’il fallait dire sans relâche et que nous, nous laissons tomber une fois que c’est dit…

Car les choses sont belles au delà du minable ambiant qui n’est pas acceptable…

L’ossigeno delle stelle e la poesia dei ritorni, di emigranti e isole, cercando l’invisibile: l’appartenenza…

Une appartenance humaine; pas le village, pas le pays, pas l’Europe, pas le monde, mais l’humanité; un peu comme le disait l’anglais John Donne il y a quatre mauvais siècles déjà: ne te demande pas pour qui sonne le glas; il sonne pour toi! ( ah je ne peux m’empêcher de vous écrire les paroles de celui-là aussi, tellement elles m’impliquent; lisez plus bas et recherchez-les sur la toile!)

Alors j’appuie sur play parce qu’il n’y a pas d’autre mot, et je l’entends qui est près ( Gian Maria Testa , cette fois)  et qui me dit de sa voix chuchotante:

Portami in sogno verso la patria mia

portale un cuor che muore di nostalgia…

Je reprends le chant avec lui, comme si, ensemble, on avait fait la communale et qu’on se retrouvait…

  • No man is an island intire of itself, a piece of a continent, a part of the maine...I'm involved in mankind so never send for whom the bell tolls, it tolls for thee!

			

Une soupe…

Quitté l’autoroute, bifurqué à gauche sur une route qui va…

Alors on la suit ; elle nous laisse en plan au début d’ une autre, plus petite. Bifurcation ; à droite,  Sigoyer, 7 km; vers la gauche, Sigoyer, 10 km; on prend les 7, pas parce qu’on fatigue, mais parce qu’ elle monte , forcément plus enroulée et qu’on est tenté.

On s’est éloigné de  la plaine au ruban d’autoroute chargé, aux routes avantageusement occupées – normal c’est le weekend pascal – aux klaxons pressés, aux supermarchés bondés et  aux véhicules pleins comme le traîneau de Noël…

On les a quittés qui s’acheminaient vers cette réjouissance pascale où l’on s’oublie un peu entre famille et amis. On a besoin de divertissement.

Quitté le troupeau donc, même si on en est depuis que l’on est, pour musarder un peu. La route ne laisse passer qu’un véhicule ; si quelqu’un vient, on va s’esquicher jusqu’au bord du ravin au risque de rejoindre les autres moutons. On va être prudent donc et se serrer.

Le plateau, avec ses champs allongés, est là soudain. La petite école de Sigoyer, l’église immense, toujours proportionnelle à ceux qui la vénèrent. Croisement en son milieu ; Pelleautier à l’ouest, Fouillouse de l’autre côté. C’est là que l’on va. On s’enfonce au milieu de bosquets, de champs à la terre grasse, d’arbres solitaires qui ont bien vécu ainsi et qui le disent. On s’achemine. On est seul mais pas BIEN SEUL, la différence est de taille…

En bas, vers Tallard, la vie s’agite grouillant comme goutte de sang au microscope ; on achète déjà des maillots…

Ici, sur les hauteurs, pas un souffle ; le printemps, à ses balbutiements. Ils ont fait un feu de cheminée car le temps n’avance pas vite et c’est bien. On est la chèvre Blanquette du père Seguin qui regarde, depuis sa montagne, l’enclos où elle ne retournera pas… On va ouvrir la porte de la mairie qui gère un peu plus de 200 habitants. Le maire est là qui nous accueille. On se parle d’homme à homme, en se regardant.

— C’est bien cette idée de Soupe aux livres…

— C’est une idée de Jean. Deuxième année ici…

On s’y installe discrètement…

On lira de vrais livres, parlera, échangera, on s’écoutera ; un bol de soupe, un morceau de fromage, du vin, ça complète. On reprendra après, pour une partie de nuit…

Dans la vallée, le ruban continue, effréné. C’est Pâques dans deux jours.

On a bien fait de monter…

 

 

 

 

Trois jours…

 

Ce fut Pâques…

Sous-jacent, un temps d’arrêt, comme à Noël, qui sert à fuir le quotidien, à faire autre…

À faire plus, à continuer à piloter à vue, sans grand projet que l’immédiat.

Le rite religieux est là, perdu dans les contingences, égaré dans les  tensions , les agressions, les frictions, les exactions, les absolutions grandissantes. Le coeur de notre siècle- je suis témoin transitaire un  peu de de celui-là et davantage de l’autre – s’est sclérosé et ça persiste. Comment le sortir de sa grasse léthargie et de son épaisse enveloppe haineuse pour  qu’il recommence à être sensible, faute de pouvoir  ressembler à Dieu,  si celui – ci a véritablement ressuscité pour un nouveau cycle?

Exit la fête, restent les autres jours.

Pensées de bête humaine…

Là-haut…

…ou ici, le jusqu’au-boutisme nous déforme et nous réduit!bruxelles

Vincent et …Don!

Les 60s et les 70s c’était aussi cela mais nous comprenions si peu de choses alors, pétris de jeunesse, de beauté, de santé , le tout bien fragile, illusoire même… Si vous écoutez la voix, suivez le texte et vous arrêtez un long moment sur l’oeuvre immense rassemblée ici, votre printemps en sera chamboulé; et ce sera bien…

Je parlais de Don Mac Lean, de son hommage à Vincent: Starry night…Écoutez!

Jacinthe, cette fois…

Née,  dit-on, du sang d’un combat… Pourtant, en 18, malgré les coquelicots, les champs étaient loin, après les combats que l’on sait, d’être recouverts de jacinthes… M’enfin…retenons, par  l’idée de combat, le désir de vivre, d’avoir un peu de place, d’en laisser à d’autres. Ces fleurs, qui me reviendront naturalisées l’an prochain, montrent un exemple.

À méditer…

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J’oubliais…à Guernsey, CT comme ça dans le blue-bell-wood, toutes respectueuses et libres, les fleurs de vie.

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Farenheit 451* ou 230° Celsius…

On brûlait le papier à cette température quand on déchirait et détruisait les livres.

Mais pourquoi je parle au passé? Ça arrive encore aujourd’hui près de nous; si, si!

C’est une pratique de régime totalitaire, de gens confus et amers pour qui le pouvoir est TOUT et ne se partage pas. Ça relève aussi d’une  étroitesse d’esprit, en tout cas d’un esprit qui fonctionne anormalement.

Une société va mal quand elle ne sait plus respecter un livre.

À bon entendeur, salut!

*Référence au livre de Ray Bradbury, 1953.

AH, les mots!

Je me faisais des noeuds quand j’apprenais la langue…Normal, les mots sont traîtres, à une lettre près, comme le sont les hommes ( générique) à un clin d’oeil près, qui vous font croire que… Sauf que maintenant , je me laisse avoir de moins en moins souvent.

J’ai fixé APPEALING ( agréable, attrayant, attendrissant= tout ce que vous voulez de bien et de sensé) dans mon Est personnel (le soleil se lève à l’Est),  loin de APPALLING  (affligeant, épouvantable, horrible…) que je situe à l’Ouest  et en pensant aux élections américaines. Pas parce que, il y a deux jours, CT la journée des femmes ; mais, parce que toute l’année, il y en a qui en bavent dans leur misère physique, pécuniaire, face à l’ostracisme de couleur et l’obscurantisme de propos devant les trompettes-grandes gueules  qui bavassent  et tonitruent( voyez bien que le français n’est pas simple non plus: BAVER et BAVASSER, pas forcément copains non plus, ces deux-là); lisez plutôt.

Et enragez avec moi!

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201512/20/01-4933271-trump-et-ses-partisans-vus-par-un-psy.php

À NOTER SUR VOS TABLETTES:

Toujours Fiesole en  Toscane…

L’association italienne PIAZZA GRANDE

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