Des matins de fin d’été , de fin de chaleur, de fin de bien-être , de fin de …quelque-chose. On est là, bête et aucune prière ni supplication ne vient spontanément; on ressasse le malheur pour se sentir près de ceux que la foudre a frappés de ces tumeurs qui traînent comme des guerres qui s’abattent, au hasard, sur nos vies de cloportes; comme autant d’attentats qui menacent la terre. On a opéré hier, on opère ce matin et on va continuer à le faire pour extraire le mal ou le combattre ou faire semblant peut-être que tout va aller après, comme avant quand ça tournait rond. Seule m’est donnée la pensée pour vouloir dévier la foudre. C’est bien là notre limite d’homme. Penser et espérer.
On devrait aller sur Fesse Bouc, l’esprit bien intentionné.
Pas pour zieuter en vue de faire les rapporteuses ( je parle de langues et pas forcément de langues de femmes…)
On devrait se tenir chaud les uns les autres et pas guetter, dans l’hypocrisie, le post suivant qu’on va utiliser, le colportant et l’habillant de sales habits: le coup bas, la critique moche ou la dénonciation…
On devrait au contraire garder la tête haute, disant les choses, mais droit devant, histoire d’être franc, pas en empruntant les chemins de traverse qui mènent aux tout- puissants, s’il en est; bref, une attitude d’homme, une vraie, de celles qui font qu’on a envie de vous fréquenter…
Hélas, si le plus grand nombre utilise Fesse Bouc dans la joie, avec un bon esprit, il en traîne qui viennent s’infiltrer par voix interposée, même si on a choisi ses amis. Les voyeurs, ça fouine partout avec un but précis: bazooker!
Fesse Bouc, mon ami du plaisir solitaire, tu croyais au genre humain et tu n’as pas bien vu les déviances de ton système… Celles-là nous ramènent assurément aux années 40 de la délation à couvert.
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