Des matins de fin d’été , de fin de chaleur, de fin de bien-être , de fin de …quelque-chose. On est là, bête et aucune prière ni supplication ne vient  spontanément; on ressasse le malheur pour se sentir près de ceux que la foudre a frappés de ces  tumeurs qui traînent comme des guerres qui s’abattent, au hasard, sur nos vies de cloportes; comme autant d’attentats qui menacent la terre. On a opéré hier, on opère ce matin et on va continuer à le faire pour extraire le mal ou le combattre ou faire semblant peut-être que tout va aller après, comme avant quand ça tournait rond. Seule m’est donnée la pensée pour vouloir dévier la foudre. C’est bien là notre limite d’homme. Penser et espérer.