Recherche

miscellanees2015.online

Ne pas se laisser pétrifier par la neige qui tombe lentement chaque jour…

Mois

juillet 2016

La paix!

On dit cette expression quand on veut être tranquille. Mais les hommes vivent dans l’intranquillité, donc, dans la non-paix; toujours…

Voyez Jaurès, il y a cent ans…Il la veut très fort cette paix, et dans toute chose; il s’oppose  à l’entrée en guerre, à ces bellicistes de tout crin: Barrès,  Clémenceau; même au doux Péguy qui la veut aussi, la guerre…

L’attentat de Sarajevo a eu lieu fin juin et déjà on mobilise, là-bas en Russie;  le socialiste Jaurès  fait tout pour intervenir aux affaires étrangères contre la guerre: on lui répond:  » Vous serez tué au premier coin de rue!  »

Et il est tué ainsi, le 31 juillet, dans la rue… Par un sympathisant de l’Action Française  qui a, dans ses pages incité au meurtre de Jaurès quelques jours avant.

Non , les hommes n’aiment vraiment pas la paix…

Colporteurs en Ubaye…

samedi 20 août Elisabeth Groelly

KEEP OFF

Comment peut-on passer presque 20 ans à déconstruire? Dans la haine…
De l’Europe ( pourquoi si forte, la haine?), des malades du sida qui ne devraient pas vivre sur le sol anglais,  des gens de l’est qui viennent l’envahir et de tous ceux qui n’adhèrent pas au UKIP ( entendre son mouvement d’indépendance ) …
Mais qui supporte-t-il, Nigel Farage, …. cet homme désagréable qui lance au président du conseil européen que celui-ci a le charisme d’ une serpillière mouillée?

Better keep off lad!

Pssst… Recalé 7 fois à la députation au parlement…britannique; c’est un signe.

Je suis  dans une humeur noire,  dans un chagrin profond 

Quand je vois  vivre entre eux les hommes comme ils font… (Molière)

À Grand-Rhône…

C’est mon troisième livre,  publié cette fois  par jmdesbois éditeur.

 

13620022_1737292503202605_4462117920364403186_n

 

Sa sortie est annoncée pour le 28 août 2016; juste pour le salon de Fuveau où je vous invite à venir le 3 septembre…J’y serai.

Surprise agréable: de la couverture, je ne savais rien  jusqu’à sa découverte. Elle sert le texte. Et plutôt bien.

Ce livre, je l’ai porté dans le silence du petit matin comme je le fais toujours; disons 4 heures et demi, vrai de vrai… J’en connaissais la fin, bien sûr, mais dans la tête, dans les souvenirs croisés, dans la convocation de ces espaces sauvages où s’exerce la magie, il me fallait progresser comme dans une énigme, le matériau étant énorme. Mettre aussi en évidence la beauté des choses de là-bas dans la futilité des jours, leur esprit fugace, leur autonomie. Et s’approcher des personnages aussi  secrets que le sont ces terres du  bord du Rhône, aussi taiseux que lui, aussi…

Mais vous allez le lire;  sans penser toutefois qu’au tournant d’une page, il y a de l’autobiographie. Bien sûr que non, enfin… un peu quand même. Peut-on échapper à ses enfances?

MAYDAY…

C’est l’appel SOS en anglais: Mayday, mayday!

C’est ce qu’ont voulu les anglais : May Theresa qui va négocier en tant que premier ministre,  nommée mercredi; par elle viendra leur salut: sortir de L’EU, EN NÉGOCIANT; mais que veut dire pour un anglais négocier?

Sortir sans se retourner ou avancer en pensant ne « pas partir » tout à fait?Négocier,  pour être présent encore? Continuer, les yeux partout,  à donner son grain de sel et se placer économiquement?

Elle garde en tête la phrase de Cameron: « la Manche ne s’élargira pas si nous quittons l’union Européenne… »

Dure ( fille de pasteur anglican), cinglante ( phrases lapidaires), déterminée ( grande aptitude au travail et idées bien claires), dit-on de  MT…

MT= May Theresa ou Margaret Thatcher ou encore Maladie Transmissible… Watch out!*

  • À surveiller, attention!

Du mauvais esprit français…

L’écran  s’ouvre sur les mails et les mails sur l’actualité: Un numéro de LE POINT  ce matin: L’art français du mauvais esprit; je lis.

Mais pourquoi je vais vers cette lecture?  Parce que le mauvais esprit, je connais? Si je sais le déceler, c’est qu’il m’est familier? Et s’il m’est familier, c’est que peut-être que j’en suis atteinte?! Syllogisme évident.

Pourtant, je m’en défends en Don Quichotte quotidien qui traque les minableries; et il y en a eu ces derniers mois dans mon carré de choux, entendons l’endroit où j’habite…

Chemin faisant, c’est-à dire article lisant, je me rends compte que le mauvais esprit français dont il est question, c’est seulement le trait d’esprit, vif et acéré que nos hommes illustres ont toujours su  lâcher; ainsi rappelle LE POINT, Talleyrand, à qui cette dame offusquée de voir Thiers se hisser, avait lâché:  » Quoi, vous recevez ce parvenu? » et Talleyrand de répondre:  » Il n’est point parvenu, il est arrivé! »

Une banalité en somme au fil des jours, car tant arrivent qui étaient parvenus et à tout échelon. Quand le mauvais esprit  français est dans les mots, c’est joli; mais il est hélas trop souvent dans les faits et sur les chemins de traverse, si étroits fussent-ils. Petits et ridicules sentiers.

À surveiller, même en été…

2288

Jeu de vilains, jeu de mains…

                    Jeu de vilains, jeux de mains…

… Enfin, c’est ce qu’on nous disait, quand on se battait.

Au dortoir des filles, aussi:  » Gardez vos mains sur les draps !  » autrement dit: « Pas au-dessous »… Les vilains, que nous sommes tous, ont de ces idées parfois!

Ce matin, à l’expo-prix du public-pps[1], quand le monde s’en est allé boire son saoul, mon oeil a investi la photo du bas. Un portrait de mains, en somme; pas les deux boules qu’elles tiennent, non, non, pas elles qui attendent,   impatientes, d’aller frôler, au plus près, ce coquin de cochonnet ; on n’y est pas encore… Calmes, les boules ! Concentration, préparation… Jamais pareil, le jeu, vous le savez.

Mon œil occulte les boules qui, sans les mains, ne seraient rien. Le regard remonte scrupuleusement, se pose sur les doigts carrés de l’homme, larges, pulpeux où l’anxiété a réduit l’ongle ; mais, coussinets ronds et protecteurs de boules en l’instant. Chaque chose en son temps…

S’offre cette caresse que personne, sauf le photographe[2], ne voit car elle se fait, cachée… Dans le dos. Les boules, dans leur attente de boules, se taisent de bien-être ; se peaufinent un but. L’instant est au laisser-faire. La main, imbriquée dans l’autre qui l’étreint, est sûre d’elle ; le geste suivant lui appartient ; Connaisseuses de vie, les mains ! Quel âge ? Celui d’un homme mûr qui en sait autant qu’elles, mais cherche encore. L’homme a des liens qui enserrent le poil ; bracelet tressé, cet autre de maillons lourds qui soulignent l’être qui le porte ; l’Être soumis au temps qui va passer… Les boules se moquent du JE intérieur qui pense. Lovées dans l’étreinte, elles garderont l’empreinte, quand la délivrance sera… Anticipant déjà le retour dans la main, l’attente suivante.

Va-et-vient du jeu de boules.

[1] Peinture, photo, sculpture. 39ème Salon des Artistes. Château de Bouc- Bel- Air.
[2] Photo « Attente » de Gycéel (Jean-Claude Lenaers)

DSC09263-002

 

Filles de chez nous…La deuxième…

À Roxanne…

Quatre ans, c’est beaucoup !

 

Elle a de Cyrano, de sa belle Roxanne,

Tant de franches répliques ou d’attitudes tendres;

Elle te dit, tout de go, son envie de surprendre;

T’explique qu’avec deux N elle est aussi Roxanne !

 

Elle veut tout savoir, n’a qu’une idée en tête

« Et ça s’écrit comment, et tu as marqué quoi,

Et lis moi cette histoire, là, je suis près de toi ! »

Avide de connaître, elle mène son enquête.

 

Elle t’offre une fleur, elle connaît le sujet

« Garde-la, tu vois je l’ai choisie pour toi »

Puis elle virevolte, grand-mère écoute-moi !

 

Et je le fais céans puisque c’est dans l’instant,

Qu’il faut vivre sa vie selon ses yeux d’enfant;

Ses passions de demain auront un autre objet.

Grand-mère, le 25 avril 2016.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filles de chez nous… La première…

Tu fus là un jour; on t’appella Clara;  ta maman était pianiste, plutôt bonne, excellente même et elle aimait Clara Schumann…

 

À CLARA,

HOP LÀ, tu es ici ; c’est Clara qu’on te nomme

Pour un futur de fille ; il en manquait chez nous.

Montre-toi ; pt’être qu’on   t’a rêvée , après tout !

Mais tu dors paisible et vis de peu, en somme.

Nous misons tant sur toi, not’ tout’ p’tite pomme.

Tu peaufines à toute heure, ton minois, tes atouts,

Et sèmes sur l’avenir de si jolis cailloux.

Tu nous sais impatients, c’est bref, un parcours d’homme…

Court  et long  à la fois,  tu le sens bien, au fond…

Brin de fille sereine, que nous tous, chérissons,

Installe-toi, à l’aise, dans ce cocon de chance

Couvé par la famille, les aînés, les amis.

Un jour tu nous diras, rouvrant l’album jauni :

Dormez, heureux follets, qui berciez ma naissance !

Grand-mère.Vendredi 20 janvier 2012. EG.

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑