Recherche

miscellanees2015.online

Ne pas se laisser pétrifier par la neige qui tombe lentement chaque jour…

Mois

novembre 2020

Glacés!

Non, on n’est pas dans la reine des neiges… ( au fait , vous saviez qu ´ILS avaient créé un Monopoly Reine des neiges? Si, si… À la fin de la partie, les petits savent compter les sous , et bien; déjà le système)

Bref, glacés, nous sommes. La glace est là sauf que ce n’est pas l’hiver véritable…

La glace est venue nous pétrifier de l’intérieur, comme ça une année , comme en 42 sur le ladoga en Finlande… Relire l’épisode de Kaputt de Malaparte, livre de 1943… la guerre entre l’Allemagne et les Russes ; pour s’approvisionner à Leningrad, il n’y a plus que le lac Ladoga où on peut acheminer les vivres par camions sur la glace, mais l’ennemi nazi est là, qui bombarde la forêt, y met le feu ; des centaines de chevaux russes se jettent dans le lac; on est fin janvier et… se produit le phénomène de surfusion , la glace qui, dans un milieu aqueux pur, vient d’un coup à moins 40 degrés ; les chevaux sont glacés subitement et d’eux on n’aperçoit plus que des têtes figées aux yeux exorbités qui posent comme statues sur le lac gelé ; mort subite, mort lente…Nous sortirons ce soir peut être d’une période glacée qui a duré quelques mois lents… les yeux fatigués, les mains inutiles, la parole échangée, absente; figés comme sur le Ladoga, un hiver de guerre… Hébétés…

Je ferme… et la ferme…

JE FERME…jusqu’au déconfinement, toutes les cases des réseaux sociaux, comme sont fermés les commerces intelligents..

JE N’EN PEUX PLUS d’une information tronquée, de manipulations éhontées, de politiques altières et complaisantes qui pontifient.

MA TENSION MONTE  dès l’info du matin, qui se complaît dans la misère, se fait des gorges chaudes de crimes, attentats et autres parties de sang.

J’EN AI MA CLAQUE  des guéguerres de chapelles ; la santé d’un homme mérite mieux et demande qu’on le soigne tout de suite, bien et à peu de frais. 

JE PÈTE LES PLOMBS devant les grands de ce monde qui ne font aucun effort pour que les petits de ce monde vivent sur leur carré de choux en paix.

LES BOUTONS ME VIENNENT  sous mon masque « quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font »  Molière, le Misanthrope.1666.

J’ENRAGE  devant la mollesse des choses, la teneur des posts, la crainte qui s’y lit et s’y raconte.

L’ULCÈRE ME REVIENT  devant l’information désinformante et creuse. Le français n’est plus qu’une belle langue  mais pas plus que les autres pourtant.

LA COLÈRE MONTE  devant le complotisme, les histoires à dormir debout, les trucs qu’il faut savoir à tout prix, les prières qu’il faut faire, les collages à partager, les …

LA LASSITUDE  m’atteint au vu de posts affligeants de bêtise ou d’incorrection.

L’INCAPACITE À RÉPONDRE à tous les bisous d’amour, aux phrases philosophiques, aux rêves insensés, aux images soft, qui s’écoulent 50  fois par jour, ME TÉTANISE…

JE PESTE devant ma pauvreté de cœur à trouver de belles images à donner en réponse.

JE SUIS MUETTE  de mots jolis, d’espérance, de foi en l’homme ou de ferveur en quoi que ce soit venant de communautés diverses.

JE N’AI PLUS L’ÂME à apparaître chaque matin sur la toile depuis instagram jusqu’à Facebook. Via what’s up ou Messenger…

J’AI CLOS EN GRANDE COLÈRE les sites marchands  qui se fichent du lien social et de celui qui travaille humblement mais bien en souffrant de mille maux.

MA CONSCIENCE EST MAUVAISE devant les dosettes aluminium de café qui, périmées, mourront au placard.

JE SUIS EFFARÉE DEVANT le pourcentage d’analphabétisme fonctionnel en Europe qui  rend perméable à l’idiotie, la crédulité, la soumission.

JE FERME LA PORTE ET FILE AILLEURS, UN TEMPS, la colère débordant partout fait vieillir ; je veux rester toujours jeune dans ma tête.

PLUS AUCUNE PATIENCE  pour lire les messages, les vidéos, les textes alarmistes et plombants.

PLUS ENVIE  de participer à l’anxiété ambiante.

FAUT QUE JE ME TIRE sinon je ne vais pas m’en tirer… 

BONSOIR !

Soyez bien, vous tous, petits bonshommes comme moi…

Élisabeth, 17 novembre 20

Article mis en avant

Avant, il y avait l’heure bleue…

Ça dure des plombes ces Black Fridays pour nous faire consommer; là, c’est Novembre qui est Black mais qui porte chance; vous y croyez , vous, avec le COVI et le vent d’Ouest qui rugit? Demain sera Thursday, comme en 29… black de black?

Attitude…

Un homme que l’on tue est un homme qui meurt… un homme qui meurt est une idée en moins, une caresse en moins, un pas qui ne se fera plus.

L’idée, la caresse, le pas manqueront toujours car un vide ne se comble jamais malgré les bonnes intentions qui affluent pour que l’on reprenne comme avant.

L’école souffre parce que l’esprit souffre; l’esprit est ce feu-follet qui passe sur nous tous sans que nous puissions le capter et il décharge sur nos petits êtres, miasmes, défiance, haine et violences. Aucun discours, aucun texte, aucune église ne pourra les chasser si l’homme seul que nous sommes ne décide fortement qu’ils n’entreront pas par sa porte, jamais.

Je me détourne de la haine, de la corruption, de la contamination, de l’acte de violence, aujourd’hui à 11 heures et tous les jours qui suivront.

Aujourd’hui, lire Mario Rigoni Stern… le


Aujourd’hui, 1er Novembre, il aurait 99 ans; il en a vécu 87… Des tourments, beaucoup aussi, dans les guerres des Lire la suite

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑