Aujourd’hui, 1er Novembre, il aurait 99 ans; il en a vécu 87… Des tourments, beaucoup aussi, dans les guerres des hommes et leurs choix hasardeux; l’Europe était ce qui devait gommer les conflits, les différences, les frontières. Il croyait fort en l’homme pourtant, son humanité, sa capacité à toujours vouloir la générosité et l’élan vers autrui…

Son œuvre est pétrie de cette humanité. Dans le Sergent dans la neige, l’ennemi russe, armé, lui donne à manger quand il a faim; si c’est arrivé une fois, ça peut arriver encore, dit-il plein d’espoir.

Je suis fière d’avoir emmené des adolescents le rencontrer; il leur disait: éteignez la télé, prenez le sac à dos et marchez! Un enseignement! J’y souscris!

Lire et relire: Saisons, entre deux guerres, histoire de Tönle, l’année de la victoire, les saisons de Giacomo et sa lettre à Primo Levi.

On referme les livres de Mario, moins bête…On ne les referme jamais tout à fait…