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Ne pas se laisser pétrifier par la neige qui tombe lentement chaque jour…

Mois

avril 2021

Balade une

Un polar de 2014 publié en Belgique…

En hommage à Pierre Magnan que j’aimais rencontrer à Forcalquier…

Retour en terre sèche, aux éditions Murmure des soirs

Les Festes…

La semaine pascale était ponctuée de pièces d’auteurs provençaux dont les partitions avaient exhumées par Guy Laurent: Jean Gilles, ses motets, Campra et d’autres moins connus, auteurs aux pièces ciselées que les Festes d’Orphée nous offraient à Pâques dans La Chapelle Sainte Catherine de la rue Mignet à Aix… puis après des années de travaux remarquables, le groupe n’eut plus de subsides pour résister et La Chapelle fut fermée pour réhabilitation. La joie de la période pascale qui, pour les uns, venaient du Christ vivant, pour d’autres, de la saison lumineuse du printemps, nous tenait en émoi en fin de journée dans le silence ébahi et dans l’absence de mouvements du corps, assis comme élèves studieux … les notes sobres s’élevaient des voix baroques sous la voûte et nous étions transformés un long moment pour accueillir la part de mystère que la vie nous dispense sans que nous n’ayons rien fait de grand… Aix retrouvait dans ses couvents d’alors les voix implorantes de ses religieuses en un stabat mater , celui de Delalande, qui n’en finirait pas , semblait-t’il de nous tendres bons…

Et puis c’est Tavernier…

Je retiens le sourire des hommes, amical et plein de choses qui ne se disent pas; un cinema à hauteur d’homme qui comprend ses faiblesses; de cela, il reste comme un moment de bonheur en nous en y pensant , en revoyant Noiret, si profond et tous ceux qui trinquent avec Tavernier parce que c’est aussi ça, vivre: partager. Télérama de la semaine développe l’hommage mérité, je ne fais que saluer humblement un homme bien.

La touche du tribun Mirabeau…

Pas de chance de mourir à 42 ans quand on aime la vie.

Et les femmes. Sa mère lui avait dit qu’il était laid, Mirabeau, et qu’il ne serait pas aimé; forcément, attraper la vérole à 3 ans , ça laisse des traces, mais curieusement il fut un bon amant, vérolé qu’il était. Orateur hors pair qui s’opposait tant à la dictature qu’à la démagogie ; le peuple qui portait un 2 avril 1791 sa dépouille au Panthéon , laissa tomber l’idée; pour lui Mirabeau était un royaliste finalement; l’ami de la révolution devenait honni, banni, oublié…Je suis allée le trouver au palais de justice d’Aix, dans la cour centrale; l’ai regardé, lui ai trouvé belle allure; provocateur, arrogant, ça ne me déplaisait pas; peut être même qu’il m’aurait séduite, qui sait… Par son intelligence et son amour des femmes, oui. J’ai en tête ce que lui ressassait sa mère sur sa laideur et sur la difficulté d’être aimé par une femme un jour; Gabriel répondait: « j’espère qu’elle ne me regardera pas au visage… le dessous aidera le dessus »

Si l’envie vous vient de le mieux connaître, trois pistes; lire son discours sur l’émigration, enquêter sur sa vie ( Ouiki vous dira tout, Ouiki sait tout), lire l’excellent bouquin de Raymond Jean: Le dessus et le dessous.

Une quatrième voie : se mettre à écouter Cherubini : La mort de Mirabeau ( le premier mouvement seulement …)

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