La semaine pascale était ponctuée de pièces d’auteurs provençaux dont les partitions avaient exhumées par Guy Laurent: Jean Gilles, ses motets, Campra et d’autres moins connus, auteurs aux pièces ciselées que les Festes d’Orphée nous offraient à Pâques dans La Chapelle Sainte Catherine de la rue Mignet à Aix… puis après des années de travaux remarquables, le groupe n’eut plus de subsides pour résister et La Chapelle fut fermée pour réhabilitation. La joie de la période pascale qui, pour les uns, venaient du Christ vivant, pour d’autres, de la saison lumineuse du printemps, nous tenait en émoi en fin de journée dans le silence ébahi et dans l’absence de mouvements du corps, assis comme élèves studieux … les notes sobres s’élevaient des voix baroques sous la voûte et nous étions transformés un long moment pour accueillir la part de mystère que la vie nous dispense sans que nous n’ayons rien fait de grand… Aix retrouvait dans ses couvents d’alors les voix implorantes de ses religieuses en un stabat mater , celui de Delalande, qui n’en finirait pas , semblait-t’il de nous tendres bons…
erbanocca
Je veux qu'on soit sincère et qu'en homme d'honneur, On ne lâche aucun mot qui ne vienne du coeur! Nommez-le fourbe, ingrat ou scélérat maudit, Tout le monde en convient mais nul ne contredit Et s'il est par la brigue un rang à disputer, Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter. Tête-bleu, ce me sont de mortelles blessures De voir qu'avec le vice on garde la mesure! Molière. Le Misanthrope. Alceste.
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