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Ne pas se laisser pétrifier par la neige qui tombe lentement chaque jour…

Mois

février 2016

Hellébore ou Ellébore… De halein, qui tue et de bora, plante. Toxique, elle fut utilisée longtemps pour combattre la folie…

Le lièvre et la tortue. Jean de La Fontaine

Rien ne sert de courir; il faut partir à point :

Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.

«Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez point

Sitôt que moi ce but.

– Sitôt? Êtes-vous sage? Repartit l’animal léger :

    Ma commère, il vous faut purger

    Avec quatre grains d’ellébore…


 Molière. Amphitryon

Elle a besoin de six grains d’ellébore, Monsieur, 

Son esprit est tourné

De la causerie du 24 février: La traversée d’un siècle à Fiesole, la toscane.

Dans le cadre d’un rapprochement entre deux villes étrangères par un pacte d’amitié, comment pourrait-on faire l’impasse sur ce qui représente l’essentiel : les racines, l’histoire et les cultures de leurs habitants ?………. Remerciements à Andréa Borsotti pour nous avoir fait entrer avec profondeur, humour et émotion dans son univers intime ainsi qu’à Giovanni Casini pour nous avoir proposé une si belle illustration photographique de son histoire ……….Je n’oublie pas d’adresser un grand merci aux intervenants qui nous ont fait vivre intensément ces moments, en particulier à Elisabeth Groëlly , conceptrice, instigatrice et metteur en scène de cette causerie, qui a réussi à nous faire partager son amour pour la culture italienne !…

Jean-Claude Lenaers, 28-02-16

U know what?

28/02/16

Encore l’Italie avec, au fond du coeur, enfouie, bien secrète, mon Angleterre de toujours. Celle- là m’attend. Bientôt nous nous reparlerons…

L’Italie donc, avec cette conférence du 24 février 16 qui me ramène au mois de juin 15 vers mes amis de Fiesole ( et ceux de Bouc bien sûr.) On dit là-bas: UNA CILIEGIA TIRA L’ALTRA, autrement dit: d’une chose à l’autre…

D’une chose à l’autre, me revient à l’esprit ce moment d’amitié chez Agnès, avec Anna, Barbara, Alessandro , Marie-Odile, Jean-claude, Michèle… On repense aux films de Sautet, notamment à  Paul, Vincent, François et les autres…

Cet après-midi-là, on avait récité Erri de Luca; son texte VALORE en offrande à nos italiens. Il me revient toujours, ce texte ciselé, quand surgit une bouffée d’amitié; alors on le redit, intensité émotionnelle en filigrane, comme improvisation scénique… Passaparola!

É.

Valore

 

 

La traversée d’un siècle, à Fiesole, la toscane…

_DSC5588 causerie a.borsottiCauserie au château de Bouc Bel Air. Mercredi 24 février 2016.

26 février… Deux jours après la causerie sur  » La traversée d’un siècle à Fiesole » dans les récits d’Andrea Borsotti. Une conférence portée ensemble avec lui et Giovanni Casini, le photographe de Fiesole, depuis des mois; modelée avec patience, travaillée dans les deux langues ( public oblige); menée à bien malgré les coups bas et ondes malfaisantes… Ce l’abbiamo fatta! C’est comme ça que vous dites, vous, les italiens quand vous réussissez une avancée. CE L’ABBIAMO FATTA! Ce soir-là donc, des gens venus très nombreux à écouter les récits ouvragés et sensibles d’Andrea, le conteur, le narrateur, l’acteur…Dans l’assemblée, des familles italiennes, provençales, russes, espagnoles. Les gens se ressemblent et dans leurs souvenirs, leur revient cette vision des anciens qui ont souffert des guerres, des menaces, de l’absence de travail, mais aussi la profondeur de l’amitié et des liens. Parfois la voix d’Andrea se casse… Une émotion que le public respectueux comprend bien. Et jalonnant ces vies soudain remémorées, la vidéo inlassable, richement documentée, étaye, dans une grande sensibilité, les phrases racontées. C’est le travail de Giovanni Casini qui, pendant des mois a capté ces ambiances de Fiesole pour les porter avec ferveur jusqu’à nous, à Bouc Bel Air*; Giovanni qui, par une photo-clin d’oeil à des vies passées, nous présente Gino , son grand-père de la guerre de 15, ses parents, souriants et heureux, lui-même un matin de Noël- années 70. Giovanni patient, toujours prêt, généreux… Puis à nos côtés, les enfants d’Andrea, Caroline et Yann Borsotti, lecteurs impliqués dans un souvenir lu, pour un hommage aux ancêtres mais aussi à la nonna Gabriella qui attend leur retour. Patricia Borsotti, leur mère est, elle, derrière la caméra.Toujours à la table, Neri Bonciani, un enfant de Fiesole qui a pris la parole pour nous parler avec joliesse et profondeur des émois de l’adolescence tirés toujours d’un texte d’Andrea, mais aussi avec précision, de la « pietra serena » toscane ( il fait des études de géologie); Une autre jeune italienne du val d’Aoste, Lara Cavallini, s’est jointe au groupe pour la lecture, en italien et en français, va-et-vient nécessaire comme une musique. Elle est vice-présidente de l’association aixoise PIAZZA GRANDE** et elle apporte avec elle tout l’esprit qui sous-tend cette belle appellation: PIAZZA GRANDE, un mot transparent mais riche de sens. Enfin, avec Marie-Odile, notre adjointe à la culture de la ville et qui a soutenu ce projet, nous avons prêté notre voix à ces histoires simples mais si chargées d’émotion qu’Andrea écrit depuis deux ans. Quelle belle aventure que la nôtre! Voyager ensemble, gens de bonne volonté, que nous soyons d’un pays ou d’un autre. Gardons les yeux qui brillent, dans un esprit d’ouverture, pour un avenir où les anciens conservent toute leur place. SIETE STATI BRAVI, RAGAZZI! A PRESTO! UN ABRACCIO DI CUORE… Élisabeth groelly. 26-2-16.

* Bouc Bel Air est, depuis 2015, lié à Fiesole par un pacte d’amitié.

** L’association italienne PIAZZA GRANDE propose cette conférence en octobre 2016, à Aix en Provence.

 

 

 

 

 

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