Recherche

miscellanees2015.online

Ne pas se laisser pétrifier par la neige qui tombe lentement chaque jour…

Mois

mars 2017

« Blonds de blondes! »

« Quand on entend ce qu’on entend, on fait bien de penser ce qu’on pense! » Je réduis, je sais.. Coluche le disait toujours,  mais avant lui, la grand-mère franc-comtoise de Pierre.

Ce que j’entends? Toujours la même attaque :  « Normal, c’est une blonde »; je pourrais m’en ficher, moi qui suis brune, mais j’enrage quand-même!

En matière de bêtise affirmée, j’ai un long commerce avec des hommes… bêtes. Prononcez le mot comme Gabin le faisait dans  « Touchez pas au grisbi » en parlant de Riton avec des  accents tellement méprisants* que la bêtise en était immédiatement triplée! De quel droit je me permets, demandez-vous? Du même qu’utilisent  ceux qui offensent la femme blonde! Curieusement, ces dernières années « les femmes blondes »pour moi sont des hommes, au nombre de 4 (BEAU-COUP!); de ceux qui s’enferrent dans la petitesse, s’embrouillent dans les rapports d’influence et se plaisent à dresser les gens  les uns contre les autres,  s’entortillent dans le mensonge ou persistent à nier l’évidence… Lény Escudéro, un homme qui m’a plu, chantait:

On a dit oui qu’on pensait non, on fait cocus ses sentiments on est aussi cons aujourd’hui qu’on sera morts dans cent mille ans…

Je suis sûre que lui respectait les blondes et même qu’il les aimait et plutôt bien. Et que s’enferrer, s’entortiller, se prendre les pinceaux et être en somme un piètre individu, comme ceux que j’ai trouvés en chemin, ce n’était pas non plus son truc. Blonds pour blondes, je préfère mes copines blondes car, elles , ne sont pas BÈÈTEs!

  • Prononcez BÈÈTE , en laissant traîner la voix d’un air catastrophé…

Alors, on danse?

Hier on a  pensé à Chuck Berry , à son johnny be goode qui nous a fait danser comme des fous que nous sommes restés…Pourtant, ce matin, j’ai une autre préoccupation que de danser : voter.

Le post de Benjamin Bouché de dimanche m’a fait réfléchir depuis.

S’abstenir, voter blanc ou nul, coup d’épée dans l’eau; nous serions 40% à nous abstenir qu’on s’en ficherait comme d’une guigne, à Versailles.

Faire la révolution, comme en 68? Deux choses…

Preums’, il fallait, alors, dépoussiérer, mais on pouvait le faire; les 30 glorieuses étaient à notre porte. Aujourd’hui, le terrain est miné par la précarité du boulot; qui va oser s’afficher au risque de perdre le sien?  Des collectifs seuls, avec lesquels je suis souvent d’accord…

Deusio, c’est que le peuple n’est plus là où il était en ces temps de jeunesse et de fougue qui était la mienne;  la France est loin de faire la révolution, pas prête du tout. Si on se souvient du courageux Garibaldi,  l’histoire nous a montré que le fin stratège ( oublié par la suite, et ce n’est pas bien beau) avait compris qu’il ne pouvait pas compter sur le peuple, les gens d’en bas qui n’étaient pas prêts,  et c’est cette raison qui l’a poussé à s’appuyer sur le roi pour faire l’unité italienne. Je résume, bien sûr; à votre histoire si vous êtes curieux!

Tout ça pour dire:  m’est avis qu’il faut voter…la part de  blanc seing liée au vote blanc, nul ou abstention me gêne beaucoup… Pourtant, ça fait 36 ans que je vote à reculons pour des candidats que je n’ai pas choisis et qui m’ont déçue par la suite.

A VOTÉ, dira  l’urne en avril mai, mais bof…FullSizeRender 2

 

Saint-Exupéry, l’ami sûr…

Quatre années avant que ce prince -là ne nous quitte… Il se sent vieux, très vieux car un ami l’a laissé en chemin…

Guillaumet est mort

Braguette du 8 mars…

On m’a dit dernièrement que je privilégie les hommes beaux; pas seulement une femme qui me le dit; alors, on aurait pu penser à de la perfidie; mais non…je ne m’arrête pas à la braguette ( codpiece) comme disait Shakespeare dans le roi Lear, dans Peines d’amour perdues ou encore dans Beaucoup de bruit pour rien; …cherchez le mot vous verrez.

J’ai posté sur fessebouc,  pour le 8 mars, un extrait des MAGDALENS de Peter Mullan. Il est BÔÔÔ… mais il n’est pas seulement une braguette. Il dit les choses, sans ambages; il les montre, il dénonce et c’est cela qui me le rend BEAU car il a une âme. C’est en côtoyant ces dernières années des minables que je fais d’autant mieux la différence. Il fallait que ce soit dit et je profite du jour des femmes pour le formuler.

Revenons à Peter… À voir-revoir des films comme MY NAME IS JOE ( Loach), HECTOR ( Gavin) ou ORPHANS de lui-même, pour soudain dépasser sa belle gueule d’Anar qui l’ouvre, dans un Royaume Uni ( HI, HI, HI!) qui oublie l’homme générique…Alors, ne me dites plus des choses comme ça; je m’intéresse à ceux qui pensent, agissent et fédèrent les hommes.

Et la braguette est silencieuse…

 

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑