…ou ici, le jusqu’au-boutisme nous déforme et nous réduit!
Les 60s et les 70s c’était aussi cela mais nous comprenions si peu de choses alors, pétris de jeunesse, de beauté, de santé , le tout bien fragile, illusoire même… Si vous écoutez la voix, suivez le texte et vous arrêtez un long moment sur l’oeuvre immense rassemblée ici, votre printemps en sera chamboulé; et ce sera bien…
Je parlais de Don Mac Lean, de son hommage à Vincent: Starry night…Écoutez!
Née, dit-on, du sang d’un combat… Pourtant, en 18, malgré les coquelicots, les champs étaient loin, après les combats que l’on sait, d’être recouverts de jacinthes… M’enfin…retenons, par l’idée de combat, le désir de vivre, d’avoir un peu de place, d’en laisser à d’autres. Ces fleurs, qui me reviendront naturalisées l’an prochain, montrent un exemple.
À méditer…
J’oubliais…à Guernsey, CT comme ça dans le blue-bell-wood, toutes respectueuses et libres, les fleurs de vie.
On brûlait le papier à cette température quand on déchirait et détruisait les livres.
Mais pourquoi je parle au passé? Ça arrive encore aujourd’hui près de nous; si, si!
C’est une pratique de régime totalitaire, de gens confus et amers pour qui le pouvoir est TOUT et ne se partage pas. Ça relève aussi d’une étroitesse d’esprit, en tout cas d’un esprit qui fonctionne anormalement.
Une société va mal quand elle ne sait plus respecter un livre.
À bon entendeur, salut!
*Référence au livre de Ray Bradbury, 1953.
Je me faisais des noeuds quand j’apprenais la langue…Normal, les mots sont traîtres, à une lettre près, comme le sont les hommes ( générique) à un clin d’oeil près, qui vous font croire que… Sauf que maintenant , je me laisse avoir de moins en moins souvent.
J’ai fixé APPEALING ( agréable, attrayant, attendrissant= tout ce que vous voulez de bien et de sensé) dans mon Est personnel (le soleil se lève à l’Est), loin de APPALLING (affligeant, épouvantable, horrible…) que je situe à l’Ouest et en pensant aux élections américaines. Pas parce que, il y a deux jours, CT la journée des femmes ; mais, parce que toute l’année, il y en a qui en bavent dans leur misère physique, pécuniaire, face à l’ostracisme de couleur et l’obscurantisme de propos devant les trompettes-grandes gueules qui bavassent et tonitruent( voyez bien que le français n’est pas simple non plus: BAVER et BAVASSER, pas forcément copains non plus, ces deux-là); lisez plutôt.
Et enragez avec moi!
Toujours Fiesole en Toscane…
…La pluie de la nuit a dépoussiéré ton portrait…Au matin, il restait tes colères, justes, sans âge, mon cher Poquelin*…
PHILINTE
Mais quand on est du monde, il faut bien que l’on rende
Quelques dehors civils, que l’usage demande.
ALCESTE
Non, vous dis-je, on devrait châtier, sans pitié,
Ce commerce honteux de semblants d’amitié :
Je veux que l’on soit homme, et qu’en toute rencontre,
Le fond de notre cœur, dans nos discours, se montre ;
Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments
Ne se masquent jamais, sous de vains compliments.
PHILINTE
Il est bien des endroits, où la pleine franchise
Deviendrait ridicule, et serait peu permise ;
Et, parfois, n’en déplaise à votre austère honneur,
Il est bon de cacher ce qu’on a dans le cœur.
Serait-il à propos, et de la bienséance,
De dire à mille gens tout ce que d’eux, on pense ?
Et quand on a quelqu’un qu’on hait, ou qui déplaît,
Lui doit-on déclarer la chose comme elle est ?
ALCESTE
Ouy..
PHILINTE
Vous vous moquez.
ALCESTE
Je ne me moque point,
Et je vais n’épargner personne sur ce point.
Mes yeux sont trop blessés ; et la cour, et la ville,
Ne m’offrent rien qu’objets à m’échauffer la bile :
J’entre en une humeur noire, en un chagrin profond,
Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ;
Je ne trouve, partout, que lâche flatterie,
Qu’injustice, intérêt, trahison, fourberie ;
Je n’y puis plus tenir, j’enrage, et mon dessein
Est de rompre en visière à tout le genre humain.
PHILINTE
Vous voulez un grand mal à la nature humaine !
ALCESTE
Oui ! j’ai conçu pour elle, une effroyable haine.
ALCESTE
… elle est générale, et je hais tous les hommes :
Les uns, parce qu’ils sont méchants, et malfaisants ;
Et les autres, pour être aux méchants, complaisants,
Et n’avoir pas, pour eux, ces haines vigoureuses
Que doit donner le vice aux âmes vertueuses.
De cette complaisance, on voit l’injuste excès,
Pour le franc scélérat avec qui j’ai procès ;
Au travers de son masque, on voit à plein le traître,
Partout, il est connu pour tout ce qu’il peut être ;
Et ses roulements d’yeux, et son ton radouci,
N’imposent qu’à des gens qui ne sont point d’ici.
On sait que ce pied plat, digne qu’on le confonde,
Par de sales emplois, s’est poussé dans le monde :
Et, que, par eux, son sort, de splendeur revêtu,
Fait gronder le mérite, et rougir la vertu.
Quelques titres honteux qu’en tous lieux on lui donne,
Son misérable honneur ne voit, pour lui, personne :
Nommez-le fourbe, infâme, et scélérat maudit,
Tout le monde en convient, et nul n’y contredit.
Cependant, sa grimace est, partout, bienvenue,
On l’accueille, on lui rit ; partout, il s’insinue ;
Et s’il est, par la brigue, un rang à disputer,
Sur le plus honnête homme, on le voit l’emporter.
Têtebleu, ce me sont de mortelles blessures,
De voir qu’avec le vice on garde des mesures ;
Et, parfois, il me prend des mouvements soudains,
De fuir, dans un désert, l’approche des humains.
PHILINTE
Mon Dieu, des mœurs du temps, mettons-nous moins en peine,
Et faisons un peu grâce à la nature humaine ;
Ne l’examinons point dans la grande rigueur,
Et voyons ses défauts, avec quelque douceur.
Et c’est une folie, à nulle autre, seconde,
De vouloir se mêler de corriger le monde.
J’observe, comme vous, cent choses, tous les jours,
Qui pourraient mieux aller, prenant un autre cours :
Mais quoi qu’à chaque pas, je puisse voir paraître,
En courroux, comme vous, on ne me voit point être ;
Je prends, tout doucement, les hommes comme ils sont,
J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font ;
Et je crois qu’à la cour, de même qu’à la ville,
Mon flegme est philosophe, autant que votre bile.
ALCESTE
Mais ce flegme, Monsieur, qui raisonnez si bien ,
Ce flegme, pourra-t-il ne s’échauffer de rien ?
Et s’il faut, par hasard, qu’un ami vous trahisse,
Que pour avoir vos biens, on dresse un artifice,
Ou qu’on tâche à semer de méchants bruits de vous,
Verrez-vous tout cela, sans vous mettre en courroux ?
PHILINTE
Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure,
Comme vices unis à l’humaine nature ;
Et mon esprit, enfin, n’est pas plus offensé,
De voir un homme fourbe, injuste, intéressé,
Que de voir des vautours affamés de carnage,
Des singes malfaisants, et des loups pleins de rage.
* Jean Baptiste Poquelin, dit Molière. Acte I, scène 1. Le Misanthrope.1666.
D’un texte à l’autre, j’ai rouvert le livre Le plagiaire sans scrupule de Hélène Maurel Indart, qui parle justement de plagiat, une autre déviance humaine. Puis j’ai recherché quelqu’un qui avait un avis sur le livre et j’ai trouvé sur la toile celui de Loïc di Stefano qui en parle avec justesse.
…. Après un essai très remarqué portant définition juridico-littéraire du plagiat comme système (Du plagiat, PUF, puis Folio), Hélène Maurel Indart revient avec un essai assez caustique où elle étudie les différentes techniques de plagiat, ainsi que les arguments des plagiaires pour être tout à fait sans scrupules...Il n'y a pas de plagiaire type, mais une infinité de façons de faire, plus ou moins consciemment, plus ou moins grossièrement. Et autant de façon de tenter de ne pas passer pour un voleur...… Le livre s'ouvre d'abord par une explication des différents modes opératoires du plagiaire (son portrait-robot, sa victime, ses complices, ses armes, ses techniques pour brouiller les pistes et effacer ses traces), se poursuit par une mise à nue des techniques rédactionnelles propres à cette activité (réécriture, détournement, etc.) et se conclut par la partie la plus amusante, celle des systèmes de défense (la bonne foi, le bon droit, la faute aux autres, à Internet, des pulsions mal contrôlées...)Est-ce pour autant un manuel du petit plagiaire illustré par l'exemple ? Si les "combines" des plagiaires sont bien montrées, il faut lire cela comme un roman policier, où les méchants sont punis à la fin, car Hélène Maurel-Indart, universitaire et experte juridique sur cette question, n'a d'autre but que de rendre les plagiaires honteux d'autant plus ridicules. ...Loïc Di Stefano. (Extraits de Le salon littéraire; Leo Scheer, dans critiques; post de 36 mois)
Molière, tu en penses quoi, toi? Je sais que tu as du bon sens, mais on t’a tellement attaqué et taxé de multiples travers que j’ai pensé, qu’au delà de ta mort séculaire, tu devais être resté magistralement monolithique et fort finalement devant l’imbécillité qui persiste comme une faute.
Piano-si, piano-la, piano-part…ition.
Aujourd’hui j’ai donné mon piano…Partition; toutes les acceptions du mot surtout celle de la séparation. Larme tue…
Souvenirs de Sam qui y jouait, de moi qui attendais bébé en répétant des barcarolles; souvenirs de retour de répétition de chorale où l’on chantait encore , répétant sur notre piano les mesures difficiles.
Il s’est refermé mon piano, pour le voyage… Surtout ne lui faites aucun mal; il ne l’aura pas mérité.
Barbara rechante Drouot pour moi:
» ce que vous vendez là, c’est mon passé à moi… »
Je ne l’ai pas vendu, pas négocié, pas…simplement donné.
Ne le brûlez jamais!
C koi? Pas un mardi comme un autre…
Le premier mardi du mois de mars d’une année électorale.
Démocrates et républicains qui s’affrontent; je les écris par ordre alphabétique et par…sensibilité. Je ne vote pas dans le pays et mon avis est PEANUTS ou ROUPIE DE SANSONNET, mais , sans être féministe, je me dis que certain candidat ressemble à ce qu’on a vu de plus…déplorable ces dernières années, notamment en Italie…
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