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Ne pas se laisser pétrifier par la neige qui tombe lentement chaque jour…

Mois

juillet 2019

Nooon… Pas elle!

C’est comme ça que j’aurais choisi de traduire ce titre de Mary Wesley: Not that sort of girl... Au lieu de Mademoiselle Sainte Nitouche.

Ridicule, ce titre, car l’héroïne, Rose, ne cache pas sur cinquante ans de vie maritale avec Ned, cet amant de jeunesse, Mylo, qu’elle a toujours continué à voir et à aimer.

De la fidélité dans l’adultère ou l’adultère dans la fidélité, pensez ce que vous voulez. Ma mère m’aurait dit, lisant ceci: tu es délétère, ma fille! C’était son mot…

Mary Wesley n’est pas Virginia Woolf ; n’en a pas la notoriété; elle est née 30 ans après Virginia mais elle a vécu les combats de la femme, dans la sexualité, dans la maternité, dans la guerre; bref le genre de féministe, pas à tout crin pourtant, que j’aime. Et en plus, elle, elle aime les hommes…que j’aime aussi.

Alors la Sainte Nitouche ne convient pas, mais pas du tout= mot à mot, est sainte celle qui n’ Y touche pas; or, elle Y touche et ne fait pas semblant.

Cette Mary, que j’ai lue toute ma vie en anglais pour me faire le cerveau et parce que j’étais prof d’anglais, m’a toujours plu…Indépendante, originale, menant sa vie sans rien demander ni espérer. Aimant aussi bien Londres que ses comtés alentour et sa dernière demeure à Totnes ( Devonshire); adorant la campagne, les bêtes et les gens, mais se tenant, pour mieux vivre parmi eux, à l’écart, quand elle le pouvait.

Une vie de femme en somme qui ressemble à celle des ses personnages; et, en plus, un excellent anglais, celui de la vie, pas celui du Brexit coincé.

Lisez Mary, elle est traduite, pas toujours bien; j’aurais proposé pour Rose: Rien de tout cela ou bien: Sûrement pas elle...

Lisez ce livre , il vous plonge dans une jolie Angleterre que j’ai beaucoup aimée, mais commencez par Jumping the queue ( la resquilleuse, en français= bof…); s’offrir un plus de vie avant de s’en aller sciemment, est-ce vraiment resquiller.?

Cet été, lisez Wesley; elle écrivait très bien. Elle est partie vraiment en 2002. Comme ça, en décembre…

La maison de Bouc…

C’est mon avant dernier; un noir bien rude qui se passe à Bouc-Bel-Air … Mais écoutez ce paragraphe du début de l’histoire…

( cliquez sur le lien) .

Musé d’étée…

Callahan fait oublier d’autres expo en cours…blah, blah, blah…

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Eu l’impression ce matin que les choses changeaient, que les E de la vie se déplaçaient avec la camera Eye, que le Musé Granet prêtait son e féminin, à l’étée qui le méritait; la chaleur, la ville, la campagne de chez Cézanne mais pas avec lui, les collines aussi . Chez Callahan, l’américain Harry venu à Aix en 57, 58 la photographier, même le noir et blanc et sa multitudes de grisés sont féminins… Jusqu’à l’intimité du linge étendu bien haut, serré, pour ne pas trop montrer…Serrées aussi , les jambes fines de la photo de la femme. Resserrés, les plans des fesses, des hanches, du pubis de celle-ci, la femme du photographe, elle-même; inscrits dans le délimité de l’oeil de l’homme. Enserrée, la ville d’un autre siècle, l’Aix taiseuse et pudique de mon adolescence. Faisceau de lumière sur la femme, les femmes, toutes, traversant une rue noire, à la…

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Musé d’étée…

Eu l’impression ce matin que les choses changeaient, que les E de la vie se déplaçaient avec la camera Eye, que le Musé Granet prêtait son e féminin, à l’étée qui le méritait; la chaleur, la ville, la campagne de chez Cézanne mais pas avec lui, les collines aussi . Chez Callahan, l’américain Harry venu à Aix en 57, 58 la photographier, même le noir et blanc et sa multitudes de grisés sont féminins… Jusqu’à l’intimité du linge étendu bien haut, serré, pour ne pas trop montrer…Serrées aussi , les jambes fines de la photo de la femme. Resserrés, les plans des fesses, des hanches, du pubis de celle-ci, la femme du photographe, elle-même; inscrits dans le délimité de l’oeil de l’homme. Enserrée, la ville d’un autre siècle, l’Aix taiseuse et pudique de mon adolescence. Faisceau de lumière sur la femme, les femmes, toutes, traversant une rue noire, à la va-vite. On reconnaît des noms Samat; tu te souviens? Et Rôtisserie aussi, mais bien sûr, c’était là… Une promenade dans une ville du sud resserrée sous l’objectif respectueux de Callahan, l’américain. Un Hopper du noir et blanc qui saisit les minutes de la vie. Superbe…

Cheers, cheese ou cheeks?

Listes, classes, groupes, fratrie, non ! Famille, peut-être…

Finalement, sauf le bac où l’on ne voit que soi (ou… l’absence de soi),  en listes, en classes, en groupes, en tas, on se réchauffe ;  on rafraîchit le souvenir émoussé suivant le degré de mélancolie qui est le nôtre; « photos de classe » en somme, répétées depuis la première école et sous des appellations diverses ; on aime davantage peut-être se voir ou se  revoir dans le groupe que seul; histoire de se rassurer ou de mieux passer la vie car l’autre va regarder aussi ce que nous sommes devenus, le temps passant sur nous tous…

Classes donc, où ce temps s’arrête, la date le dit : cours élémentaire, 5 ème 1, terminale , mariage de M… promotion74, école normale, classes des enfants, classes d’élèves, cohortes ( je l’oubliais ce terme-là)  : où est le prof? Photo du grand départ du métier. aussi.. puis toutes les photos de groupes, de fêtes insouciantes, d’amis disparus jamais d’une façon drôle ; la mort ne l’est pas…

Nous fixons le moment, comme on le faisait à l’école de la république (oops, j’ai oublié la majuscule ; République, donc), ou encore  un jour de communion solennelle, car on a participé à cela aussi… une assemblée chasse l’autre, celle où l’on s’est intégré, malgré soi, parce qu’on nous le demandait.  Il en  est d’autres, de classes, de plaisirs partagés tout de même ; ces enfants qui s’amusent et qui crient à l’unisson pour la photo ;  « Ouistiti » qui donne le sourire ou « petite pomme » pour la joliesse de la bouche; ils révisent la prochaine photo de groupe ou de leur classe prochaine de septembre.

Notre regard soudain sur ces situations d’un instant, après le haut-le-cœur du changement patelin des corps, des visages, de la silhouette, va creuser plus loin dans  notre mémoire qui décantera, ne nous laissant finalement, s’il s’agit de classes de soldats perdus dans les guerres, que de la pitié et de la  colère sourde… ou dans d’autres cas, que la douceur des choses…

Allons, sourions, c’est pour la photo de groupe ! Oublions, l’instant d’une photo, qu’on est enfant unique…

Élisabeth Fabre – Groelly . 9 juillet 19.

Des … Épuisements

Écoutez un extrait du livre ci-dessous.

Vous pouvez vous le procurer auprès de moi ou de l’éditeur NOMBRE 7 ou encore sur les sites, mais aussi chez les libraires qui sont mes amis…

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