« Quand on entend ce qu’on entend, on fait bien de penser ce qu’on pense! » Je réduis, je sais.. Coluche le disait toujours, mais avant lui, la grand-mère franc-comtoise de Pierre.
Ce que j’entends? Toujours la même attaque : « Normal, c’est une blonde »; je pourrais m’en ficher, moi qui suis brune, mais j’enrage quand-même!
En matière de bêtise affirmée, j’ai un long commerce avec des hommes… bêtes. Prononcez le mot comme Gabin le faisait dans « Touchez pas au grisbi » en parlant de Riton avec des accents tellement méprisants* que la bêtise en était immédiatement triplée! De quel droit je me permets, demandez-vous? Du même qu’utilisent ceux qui offensent la femme blonde! Curieusement, ces dernières années « les femmes blondes »pour moi sont des hommes, au nombre de 4 (BEAU-COUP!); de ceux qui s’enferrent dans la petitesse, s’embrouillent dans les rapports d’influence et se plaisent à dresser les gens les uns contre les autres, s’entortillent dans le mensonge ou persistent à nier l’évidence… Lény Escudéro, un homme qui m’a plu, chantait:
On a dit oui qu’on pensait non, on fait cocus ses sentiments on est aussi cons aujourd’hui qu’on sera morts dans cent mille ans…
Je suis sûre que lui respectait les blondes et même qu’il les aimait et plutôt bien. Et que s’enferrer, s’entortiller, se prendre les pinceaux et être en somme un piètre individu, comme ceux que j’ai trouvés en chemin, ce n’était pas non plus son truc. Blonds pour blondes, je préfère mes copines blondes car, elles , ne sont pas BÈÈTEs!
- Prononcez BÈÈTE , en laissant traîner la voix d’un air catastrophé…
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