Hier on a pensé à Chuck Berry , à son johnny be goode qui nous a fait danser comme des fous que nous sommes restés…Pourtant, ce matin, j’ai une autre préoccupation que de danser : voter.
Le post de Benjamin Bouché de dimanche m’a fait réfléchir depuis.
S’abstenir, voter blanc ou nul, coup d’épée dans l’eau; nous serions 40% à nous abstenir qu’on s’en ficherait comme d’une guigne, à Versailles.
Faire la révolution, comme en 68? Deux choses…
Preums’, il fallait, alors, dépoussiérer, mais on pouvait le faire; les 30 glorieuses étaient à notre porte. Aujourd’hui, le terrain est miné par la précarité du boulot; qui va oser s’afficher au risque de perdre le sien? Des collectifs seuls, avec lesquels je suis souvent d’accord…
Deusio, c’est que le peuple n’est plus là où il était en ces temps de jeunesse et de fougue qui était la mienne; la France est loin de faire la révolution, pas prête du tout. Si on se souvient du courageux Garibaldi, l’histoire nous a montré que le fin stratège ( oublié par la suite, et ce n’est pas bien beau) avait compris qu’il ne pouvait pas compter sur le peuple, les gens d’en bas qui n’étaient pas prêts, et c’est cette raison qui l’a poussé à s’appuyer sur le roi pour faire l’unité italienne. Je résume, bien sûr; à votre histoire si vous êtes curieux!
Tout ça pour dire: m’est avis qu’il faut voter…la part de blanc seing liée au vote blanc, nul ou abstention me gêne beaucoup… Pourtant, ça fait 36 ans que je vote à reculons pour des candidats que je n’ai pas choisis et qui m’ont déçue par la suite.
A VOTÉ, dira l’urne en avril mai, mais bof…
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