Pas de chance de mourir à 42 ans quand on aime la vie.
Et les femmes. Sa mère lui avait dit qu’il était laid, Mirabeau, et qu’il ne serait pas aimé; forcément, attraper la vérole à 3 ans , ça laisse des traces, mais curieusement il fut un bon amant, vérolé qu’il était. Orateur hors pair qui s’opposait tant à la dictature qu’à la démagogie ; le peuple qui portait un 2 avril 1791 sa dépouille au Panthéon , laissa tomber l’idée; pour lui Mirabeau était un royaliste finalement; l’ami de la révolution devenait honni, banni, oublié…Je suis allée le trouver au palais de justice d’Aix, dans la cour centrale; l’ai regardé, lui ai trouvé belle allure; provocateur, arrogant, ça ne me déplaisait pas; peut être même qu’il m’aurait séduite, qui sait… Par son intelligence et son amour des femmes, oui. J’ai en tête ce que lui ressassait sa mère sur sa laideur et sur la difficulté d’être aimé par une femme un jour; Gabriel répondait: « j’espère qu’elle ne me regardera pas au visage… le dessous aidera le dessus »
Si l’envie vous vient de le mieux connaître, trois pistes; lire son discours sur l’émigration, enquêter sur sa vie ( Ouiki vous dira tout, Ouiki sait tout), lire l’excellent bouquin de Raymond Jean: Le dessus et le dessous.
Une quatrième voie : se mettre à écouter Cherubini : La mort de Mirabeau ( le premier mouvement seulement …)
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