Souvenez-vous les petits devenus grands, quand nous faisions de l’anglais en peinture ou de la peinture en anglais. Icare vous parle? Faudrait…
On dira que l’oeil balaie toujours de gauche à droite; eh bien justement, dans la représentation de Breughel, à gauche il y a un aveugle au regard perdu; risque pas de voir le monde qui se débat, puis il y l’immense mer, l’immense ville, l’immense ciel, l’immense soleil qui a détruit Icare; toujours vers la droite, un bateau avec, sur le haut mat, un matelot qui voie la scène mais il ne criera pas : UN HOMME À LA MER! non, il se contente de regarder Icare se noyer, peut-être même dans le bruit du ressac, il ne l’a pas vu lui non plus. Et soudain les jambes d’Icare qui se noie, mais vraiment… Devant les yeux tournés ailleurs du pêcheur , du berger et du laboureur, dans une totale indifférence. Un homme se noie, et alors, qu’est ce que ça peut nous faire? Mais…il y a quelqu’un qui voit Icare se noyer, la perdrix en bas à droite sur sa branche; non seulement elle le voit mais elle le regarde, PERDRIX… Mythologie: Dédale, le père d’Icare avait un frère, lequel frère avait un fils très intelligent, TALOS qui avait inventé la scie à l’aide de la mâchoire d’un requin, le compas et bien d’autres choses encore. Alors de jalousie, Dédale a tué son neveu trop brillant , le précipitant d’une falaise et le garçon fut transformé en perdrix…Vous suivez? La jalousie humaine et tout et tout et la vengeance qui s’ensuit. PERDRIX-TALOS ne sauvera pas Icare, son cousin.
Le reste? Ça fait partie du quotidien… Mais qui peut-on sauver, ce 16 novembre?
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