Cela a démarré chez Pierre, notre ami sculpteur à Calas; dans son jardin, les oiseaux du ciel, les siens et ceux de la terre, nous autres, étaient réunis. Pour se parler. Alors nous avons commencé à les observer, ces drôles d’oiseaux; ils écoutaient , nous écrivions…Voilà…
À toi, Agnès!
L’artiste et les oiseaux
Les cent yeux d’Argos s’ouvrant sur le monde ; le paon fait la roue, et le regard de l’artiste se pose sur la vie. En un battement d’aile, la distance est franchie. Envolée la lourdeur du fer ; un engrenage bat, vibre tel un cœur sautillant de nuage en nuage ; une pince se courbe et les mots du poète voyagent au gré des vents. L’acier se tord et devient plume. Icare a rêvé cette liberté pour fuir sa prison.
Toi l’artiste, fuyant une terre devenue folle, tu plies, tu soudes le métal et tu ajoutes en partage une révolte, une réflexion poétique, mais néanmoins cruciale, sur L’avenir.
….à suivre, demain…
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