A Giulia, petite-fille…

Rien du fin cocon lisse, qu’on appelle bébé,

Ne parlait d’elle, alors, qui affinait sa place.

Elle observait placide, pudique mais tenace

Ceux de la maisonnée qui peuplaient son carré.

Elle déploya sa mue devant nous, bouche-bée

Et ce fut une fille, qui occupa l’espace;

Le sien, pas plus…Mais elle regardait en face

Le monde à ses pieds, sa cour de sigisbées.

Giulia, belle enfant, aura trois ans demain…

La dame, sans dominer, revendique son gain ;

On lance caractère ou détermination…

Peu aisé de venir après soeur et cousine,

Qu’importe… Elle avance semant de l’affection,

La p’tite ; la vie est ce cadeau qu’elle nous peaufine.

 

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Grand-mère.

Élisabeth Groelly, 22 juillet 2017.