«La primavera io la sento in questo fiore modesto che non ha colore, ma ha il sangue e l’odor della terra rinata».
Gianni STUPARICH in L’erba nocca.1945

Celle qui soignait la folie. Folle et vénéneuse, elle -même. Plantée là à vous regarder d’en bas, de sa petite taille d’herbe verte et jolie; presque douce, sans prétention. On l’appelle Héllébore; celle de Noël est plus colorée, celle de Corse lui ressemble comme une soeur, toutes les autres sont ses amies. Elle ne vous empoisonne que si vos intentions sont mauvaises ou si vous voulez vous approprier son territoire, sans lui avoir demandé qu’elle vous y invite. Sinon, elle mène sa vie, à son apogée au printemps, à son hypogée le reste de son temps. Une drôle de petite étoile. Ne la côtoyez que si vous êtes sûr de vous-même, c’est à dire honnête.