Le Pasubio cruel de la guerre de15 à portée de regard; enneigé; derrière moi, pas si loin, les Dolomites. Un temps arrêté= dimanche de Pâques= Les italiens sont en liesse pascale et en famille; le Haut Plateau est fleuri mais la nature se relève à peine de l’hiver qui fut ravageur, une catastrophe pour les arbres sous la tempête. Je suis, fidèle, retourné au pays de Mario…

Temps arrêté , donc; il semble que l’épuisement est là, latent, mais non, ce n’est que la lente réadaptation du corps et de la tête à un autre jour. On prépare une marche, la présentation de IL PIAVE MORMORA ANCORA de mardi, les amis appellent d’ici et d’en bas ( en bas, maintenant pour moi, c’est l’Italie, plus la France où les enfants auraient aimé que nous soyons un jour de Pâques…).

La tranquillité ou presque: on a vu ou téléphoné à ses malades, réglé les problèmes d’intendance, fermé les écoutilles aux agressions mais pas lâché sa vigilance devant le monde en souffrance.

L’attente de démarrer vraiment la journée, penser à la marche de demain avec Paola, à voir Gianni et Ketty, Maria, rencontrer Gianni, l’autre, se souvenir du message d’hier de Giovanni, pas le fiésolan mais celui de Vicence; se préparer, quoi, et c’est bien… Je pense à vous. On est responsable de ce que l’on a apprivoisé disait Antoine …de St Exupéry.

Da Fabia, Monte Camosino, Omegna, Orta, aprile 2019; grazie!