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Ne pas se laisser pétrifier par la neige qui tombe lentement chaque jour…

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Le matin, tous les matins, chaque matin…

Désert de Novembre…

On balaie le tas de feuilles tombées au sol…

Violences, miasmes, haine, défiance, absence de sentiment; on meurt à petit feu… Sur l’étagère, j’ai compté, il reste 21 livres pas encore lus; je pourrais me dire que j’ai de quoi croupir, enfermée dans ma crasse, avec ce bonheur d’auteurs qui sont autant de rayons de soleil.. Non, il me manque quelque chose: le potentiel; vous savez ce truc qu’on a appris en latin un jour et qui nous colle au c…

Si je lis , je serai = potentiel du présent ; c’est plein d’espoir ça !

Pas: si je lisais, je serais= irréel du présent ; je ne lis plus, donc je ne serai plus… à moins que l’on rouvre les librairies.

Encore moins: si j’avais lu, j’aurais été = irréel du passé ; là l’espoir s’est envolé à jamais et puis je ne peux pas espérer revenir en arrière à mon âge !

La concordance des temps s’impose pourtant; on confine, on a moins à faire dehors sauf se balader masqué comme Zorro et seul avec son sauf-conduit; on a moins à faire, on a donc plus de temps pour lire sauf qu’aux livres, on ne peut pas accéder dans des conditions humaines avec de vrais humains qui se lèvent chaque jour pour gagner leur vie, les libraires, quoi… Vraiment une grammaire française complètement faussée ! Rendez nous nos librairies, Messieurs de Paris, qui n’avez plus beaucoup de temps pour lire, vous (je me trompe?)

Rouvrez ces lieux de vie que sont les librairies! Vite , je meurs d’une petite fièvre !

Humeur d’octobre…

Beh… De quoi je me mêle…

Passage à l’heure d’hiver et ce soir il fera nuit plutôt ; de toute façon , le couvre-feu est là qui nous empêche de sortir. Et puis ce sera un dernier changement, pour toujours, ces heures d’hiver, ces heures d’été. Oublions le soir; demain on se lèvera avec le jour et nous serons de bonne humeur, enfin presque…Après des obsèques, après les nouvelles alarmantes, le déchirement du monde, ses crispations, ses incohérences… C’est quoi, l’amour? Enfin… il y a des petits qui naissent et des jeunes qui y croient, alors j’y crois aussi!

Toujours aux jardins…

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Bouc-Bel-Air, jardins d’Albertas, jeudi 17 septembre 2020 soirée…

Versailles. Poème d’Albert Samain. En souvenir des multiples promenades dans les jardins d’Albertas, un joyau, à Bouc-Bel-Air. Un petit Versailles chez nous ! Une splendeur à l’automne.

Ma Grand’ de Noël, suite…

Lecture 3…Sur les choses qui nous échappent…

Rentrée, retour, réaction…

Dans la nuit, trouvé le titre de mon prochain bouquin en rêvant éveillée de Daumier, le marseillais…

Ce sont les strates du jour, les enquiquinements du parcours sur des choses petites , les gens minuscules comme chez Daumier, qui étouffent notre quotidien et qui te poussent à écrire; bref on l’aura compris, je suis intranquille.

Fessebouc me montre ce matin, via la page d’un copain, qui décape, une photo de lignes-punition scolaires: Je ne dois pas rire.

C’est vrai que ça ne donne pas envie de rire, un enseignant qui empêche un petit de le faire. Il rira quand, l’enfant, si ce n’est à l’école des plaisirs , de l’insouciance, de l’enfance? Un jour, très vite, comme moi, il écoutera France Inter ou France quelque chose ( on est toujours cocorico chez nous, les autres sont des niais) et alors il n’aura plus envie de rire aux nouvelles: les terroristes que l’on juge, une actrice CHOUBIZ qui se délite en mots inutiles, une journaliste qui va épingler sans humour du tout les travers des hommes…et l’émission de deux heures consacrées à un organisme syndical… :=(

Ris, mon bonhomme, à l’école et partout! Demande à ton maître M’sieur, c’est quand qu’on rit? au risque qu’il te punisse encore de ses lignes Je ne dois pas être insolent(e)…

Alors une chose, petit, c’est comme ça que dans ta vie, tu vas te mettre à rire tout ton saoul, et que tu ne vas jamais plier l’échine, jamais tu entends; en t’étant dégagé une vie de consignes idiotes qui rabaissent l’individu.

Pssst, je te parlais de Daumier parce ce que c’est un typ’ à connaître; tu les as tous, les médiocres qui ont des fonctions et en profitent pour te plomber la vie de leurs grands airs dans leur petitesse; prends de la vraie hauteur en grandissant sinon ils t’enquiquineront toujours comme ils nous enquiquinent au quotidien, ces homonculi… Comment on fait, tu dis? Tu ne te désarmes pas, tu affrontes avec le rire et l’insolence!

Pour l’instant écoute le maître ou la maîtresse qui parle… Ils disent aussi des choses bien dont tu auras besoin… Si, si…

Août nu…

Ne pas terminer le mois d’août sans cette pensée qui vient et revient… Un jeune frère né en août qui, de la vie, n’a plus eu l’ envie.

Choix qui implique…

Road-trip: Varech et grésil (fantaisie déjantée…quoique…)

Varech et grésil, une vie…

C’est ma deuxième séance chez le psychiatre ; faut voir ; il

s’appelle Stéphane, WOW-VIVAL, Il est rue des Monômes,

au 22 ; pas trop loin de chez moi ; je prends la ligne 2 du

tramway de la métropole et j’arrive vite à Chartres depuis

Orgères, avec. Je me souviens de tout ce que je lui débite

sur le ressac de ma vie, toute la nostalgie qui est là-dedans,

je note sur mon cahier après ; il ne dit rien, jamais rien ; il

est lavé tout propre au Paic citron, il a toujours les yeux

fermés, on dirait qu’il chante le God save the queen, mais

enfin, avec lui ,ça va être facile de rembobiner sur son

matelas. Bref, je lui ai dit comme ça…

… Docteur, vous puez le Patchouli, C’est ça qui vous donne

cette toux, excusez-moi de vous le dire ! Puisque j’ai la

parole, je parle…Je n’ai plus de nouvelles de Lisa depuis

lundi 17 heures. Pas le genre à avoir des états d’âme ; elle

a la conscience tranquille un point c’est tout. Et moi je suis

là à chercher sur quel fuseau horaire elle se déplace. Chez

les Mormons, elle m’a dit.- lol !- chez les mormons, c’est où,

ça ; Salt lake, achète-toi une carte Michelin des States. Je

lui ai demandé si ça existait. En plus elle va rejoindre ce

croûton de Révérend Uber, un loser de banlieue à mon

avis ; déplacé de sa paroisse pour corruption ; elle fait

l’huître, je le lui ai dit et elle a raccroché ; juste laissé un

numéro de cabine téléphonique ; elle a pris un auto

stoppeur qui lui a taxé son sac à dos et les trois Ernest

Pignon Ernest qu’elle avait sur la banquette arrière.

Même pas un pourboire, il lui a laissé ce malappris de

loubard ! Je flippe dur, même si on va vers le divorce,

mais ça coûte cent gigots de Pâques !Depuis l’été 85 où on

s’est rencontré, elle s’est toujours confiée à moi ; spoilée

par moi, comme personne, Lisa, je vous le dis. Bien sûr

qu’elle savait tout de moi et de ma Face A; elle avait avalé

mon chapelet de copines, Sheila, Theresa, Simone,

Nathalie la dernière, Alain , non ça, c’est à part, ma face B,

complexe, dirons-nous ; flexitarien pour noyer le

poisson…Aux fous-rires qu’on se faisait, elle devait

comprendre ; blonde peut-être mais pas une primevère

naïve, allez ( Pssst…Allez sur le site sofa.com ou rendezvous

au Café des arts de la Tranche, eh oui…) ou

simplement au bureau de tabac si vous fumez. Là, vous

dites Le Calabrais, ils savent… Ceux qui étaient accro au

3615 ULLA du temps des campagnes à papa, laissez

tomber … Mais Lisa, elle, ne doit pas savoir. Que voulezvous,

covoiturez et vous arrivez à la même chose que moi…

J’ai des raisons de m’en faire, peut –être encore à cause

des illusions qui me permanentent dans notre vie depuis

toujours avec elle. J’écoute ses messages en continu,

énamouré encore je crois, mais peu optimiste, j’ écoute et

les relis les messages , j’essaie de sourire devant ses

dernières blagues sur FB ; je like sans plus. Je zappe pour

oublier et remets mon walkman de sexagénaire.

Qu’est ce qu’elle me chante, elle, ce matin gris de gris?

– Mon bien aimé de jadis, relax !…je pense à toi, sois

cool, je ne te demande que ça, sinon ça va pas le

faire ; je suis à l’abri dans un camping-motel à 100

balles ; que des indiens et des rochers comme dans

les épopées du cinéma. Va sur Google earth et tape

Ashley forest, Fly tox est là. C’est rigolo que tu

m’aies surnommée comme ça toute une vie, ça fait

vraiment indien et puis ca me va comme une

mitaine ; je balance sur tout ce qui vole , je suis le

nouvel attrape-mouches mais quelles

mouches !! Sans rancune, Kévin, d’accord ?

– Je t’envoie une carte postale dès que je peux ; te

prouver que ta modeste petite ménagère fond de

teintée en guipure-paillettes d’un temps, a suivi

enfin ses désirs et s’est syndiquée, non, mais… un

peu de grève, ça ne fait pas de mal Je ne suis pas

loin d’Uber finalement ; je me grille ma dernière

gauloise de France, je fais un billard, bois un

pineau (pas super, pas comme celui de ton grandoncle

Raoul); tu vois je te décris tout , même le pop

corn est dégueulasse, comme toi d’ailleurs. Une

chose, Kévin, Nathalie, c’est la dernière truite et

j’avale pas ses arêtes… ça va te lézarder le moral

car, chez mes ancêtres parpaillots, je vais y rester

si les godelureaux de ma généalogie habitent

encore l’Utah. Si, si, je te dirai pourquoi plus tard…

Je n’ai plus de batterie, elle était dans le sac qu’il

m’a piqué en chemin, le météore bourré d’acné aux

barbillons d’ocre…oh, je deviens poète, moi, dans

mon malheur; tu m’appelles à 8h48 pétantes sur le

numéro de cabine 675-436 987. Je me pèle dans

mon 501, mes baskets d’été et mon cuir conjugal,

c’est-à-dire le tien ; à 1500 m, je suis, il y a de la

brume, même dans ma tête, mais je fais mon

devoir, au nom de mes vieux, tu le sais…

De la brume, de la brume, il n’y a pas qu’elle qui est dans la

brume…Non, mais c’est pas vrai, elle me quitte, Little

Bang…Un soufflet d’accordéon à distance et je pleure… une

vraie fontaine, le Calabrais. Mes souvenirs, il va me

rester… Dans quel pastis je me suis fourré… Elle me dit

« recalcule » ta vie, sans moi. Mais ma vie sans elle se

lézarde, se floute. Complétement, zébré de tous les côtés, je

suis, déglingué, quoi… Ah, un autre message… pour quoi j’ai

droit à Boney M, juste pour moi Sunny aujourd’hui ! the

wind blows hard , we’re apart… c’est vrai ça que quand le

vent souffle fort, il nous sépare…

– Kévin, j’ai rechargé chez le Pompiste d’Esso, la

fameuse Esso de l’est américain tout puissant ; un

peu indien, le gars, un peu Hatha yoga, un peu tout,

mais céleste, le troll, j’aime…Une caravane

vintage, des épaulettes triple XL, un rocher quoi.

Finalement plutôt que de laisser mes kilos au frais

livrée aux embruns de la nuit et à continuer à me

geler dans ton break Renault 18 de collection (tu

vois je te l’avais dit qu’elle tiendrait le coup, la

maraudeuse ; en plus elle ne boit pas trop, pas

autant que nous du moins) je vais donc passer la

nuit dans son guest-house-biocoop- discothèque et

tout et tout ; dîner de flageolets au chutney, pas de

tofu merdique ni de chicorée insipide comme à la

maison, on ambiance avec l’indien, Scope, il

s’appelle, un diminutif de horoscope, ca se devine.

Il fait la main à tout le monde, ca veut dire qu’il

voit tout ce qui va t’arriver et ca t’arrive ! T’es pas

jaloux au moins ? J’oubliais pour te taquiner la

mémoire, le slow sur son dancefloor, à l’entresol,

pour finir la soirée ! Tout ça en attendant de voir

mes vieux à Salt Lake. Ca ira, si j’en retrouve 8 sur

100, la mouette de l’océan aura terminé son vol, en

arc-en-ciel, Calabrais de mon c…. je voulais dire

mon coeur, bien sûr ! !

Elle n’arrête pas avec ses messages ; « Lisa, t’as pas le droit,

je ne mérite pas cette série de baffes; et toutes nos années

alors, que du sable pour toi ? » Je lui ai dit que j’ai retrouvé

les photos polaroid quand on était à l’île de Wight. J’étais

beau ; pas ce crapaud à moumoute que je suis devenu. Wow

me regarde perplexe…Doc’ vous pouvez pas laisser votre

éventail tranquille, reprenez votre vapoteuse, je vous le

permets…

Qu’est ce qu’elle me veut encore, Fly-tox…

Hi, Kévin, j’espère que t’es plus à califourchon sur

quatre vies en c’te période ; tu vas pas te faire tout le

bottin quand-même ? Tu sais quoi, j’ai retrouvé mes

parpaillots. Ils vivent dans l’argenterie, eux ; quand

je pense qu’on les a chassés de France avec même pas

une tombe honnête pour eux et qu’ils sont pleins de

bas de laine remplis de rouleaux de thune que tu n’as

jamais vus de ta vie. Je reste, pas pour ce confort,

rien à foutre de ça, mais pour leurs jappements de

plaisir quand ils ont rencontré cousinette Elisa

Martin, descendante des Martin partis du Désert*

emportant avec eux leur teinture d’ancolie. Mon 5O1,

Kévin, le tien et tous ceux du monde, c’est mes

ancêtres qui l’ont inventé ! Faut plus crier au

scandale, Calabrais, t’as bien cherché ! Vis ta vie,

moi j’ai ma bohème maintenant. Je m’arrange.

Stéphane en partant m’a dit que ma petite amie se

trompait de plante…Le bleu de la toile jean, c’est avec le

pastel des teinturiers que ses ancêtres l’ont inventée. Mais

qu’est ce que ça peut me foutre maintenant que Little Bang

m’a largué et et que mon horizon s’est évanoui!

Lisa, pliiiise !… arrête de m’épépiner, je n’en peux plus… Et

vous doc’ me laissez pas dans la choucroute. Vous m’avez

demandé le premier jour, si j’avais des phosphènes. Je

vous dis tout net que maintenant j’en ai et pas que des

petits ! Doc’, à l’aide !

Élisabeth Fabre Groelly. Mars 2020. c/o Lydia.

* Allusion à l’histoire des protestants du Désert ( Gard-

Mialet)

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