Bon, on va dire que je suis partiale parce que je suis tombée un jour dans le chaudron de l’italianité…Pas si vite pourtant! L’autrice s’appelle Paola Pigani mais dans son bouquin Des orties et des hommes, c’est d’universalité dont il est question. Vous savez, cette appartenance au grand tout qui vous touche à vous émouvoir pour de bon. Tenez, lisez l’extrait ci-dessous qui parle de jours tristes en pension et qui, pourtant, palpitent d’un rien…Si ça ne vous bouge pas le coeur, c’est qu’il n’est pas au bon endroit. Paola Pigani décrit un quotidien de paysans pauvres, très pauvres, immigrés depuis l’Italie; de la famille aussi, chargée en filles. Ça pourrait ressembler à tant d’autres situations, livres, histoires, mais le détail vous dit que c’est de l’écriture, de la vraie; reflet des gens et pas de soi-même ou alors si humblement. Écoutez ses phrases à elle et vous m’en direz des nouvelles, écoutez…