Baume françaisLe mot a deux tiroirs connus de moi. La montagne et l’onguent.

Pour la première je pense à la Sainte Baume, cette grotte dit le dictionnaire , près de chez nous où la pécheresse Madeleine est allée se cacher ( grand bien lui ait fait à la malheureuse pourchassée devenue sainte) et l’onguent du vieux soldat qu’est toujours resté mon grand-père Antoine.

Je parle alors du Baume Français, la pommade miraculeuse qui calmait toutes les plaies et les autres aussi. L’effet durait sur le temps car en 1969 , j’allais encore, en bas du cours Mirabeau, à Aix en Provence, lui acheter son baume Français à la pharmacie Sigaud qui, pendant la première guerre fournissait déjà sous le même nom alors, la pommade aux armées dans son humble boîte de fer que je conserve dans ma table de nuit… Oh, pas pour une prochaine guerre, il y en a tous les jours, mais en souvenir d’Antoine qui se soignait simplement ( pour les plaies, c’était un peu de salive et du permanganante de potassium). Elle sent le camphre, chauffe  un peu sur la peau et vaut sans doute bien d’autres emplâtres qui lui ont succédé.

Essayez donc le baume du français, aujourd’hui vendu en petit  tube et sur commande ( c’est une préparation), il vous apaisera simplement en doublant votre massage d’une pensée pour les hommes de 14-18…