Le premier on l’ a infligé au Christ , le deuxième, aux hommes, un peu tous les jours. Une histoire de vengeance dans les deux cas et toujours deux camps adverses; ceux qui disent et ceux qui se gardent bien de le faire… Autrement dit, on est sur terre et pas chez les Dieux.
Quand j’ai découvert à Rome, dans la petite église de Santa Maria del popolo, ce tableau de Caravaggio devant lequel il y avait une file interminable, je parle du crucifiement de Saint-Pierre, je me suis dit que l’homme peintre savait de quoi il parlait et que la chose avait dû lui arriver à lui aussi, Pierre étant un symbole. Alors je me suis mise au travail d’écriture pour raconter un cheminement que j’ai situé dans l’histoire de l’unité italienne; le début d’un roman historique en somme. Historique car le temps ne s’arrête pas: de Caravaggio au nazisme que représentent, en svastika, les diagonales de ce tableau, l’homme est resté l’homme des petitesses…
Heureusement que Noël approche!
1 Ping