On avance vers les Hauts de Seine, vers Reims.
Mais avant, le souvenir s’impose. Petit louis Bérenger de chez nous est mort à 20 ans à la fin de la guerre, un 5 août, dans l’Aisne ; il venait d être appelé et il tombe…Nous allons vers lui…Un lieu de bataille improbable, là-haut où il ne reste aucune trace de combats, sauf un panneau dérisoire: MONT- LAVÉ… On arrive au bout d’un champ, immense comme tous les autres; c’était là, Comment a -t-il pu? Enterré à Septmont, près de Soissons, puis à Bouc pour l’éternité et un jour…
100 ans déjà…
Je veux voir l’ange au sourire, celui du portail de la cathédrale de Reims.
Je m’en approche, on l’a relooké, la pierre est propre; le voilà qui sourit à tous dans sa béatitude d’ange. Il a été décapité un jour de guerre et retrouvé par un bon abbé. Puis l’abbé, Rémi Thinot, est parti faire cette guerre qui l’a tué aussi, décapité peut-être à son tour, qui le sait… Alors on a retrouvé la tête de l’ange, on la lui a restituée. Il sourit de plus belle pour nous communiquer la joie. Et puis il y a tous les autres ( d’anges, plus de 2000 dit-on) qui veillent sur nous. ORA PRO NOBIS!
On file vers l’Argonne pour deux jours et là, va se dérouler le carnet de guerre de mon aïeul Antoine…
30 août 2018 at 7 07 52 08528
Ce pèlerinage mériterait à lui tout seul j’en suis sûr un bouquin…
merci pour tes publications, bises, gycé.
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