Vous savez, ce n’est pas l’envie qui me manque de vous souhaiter mille choses heureuses ou de vouloir qu’on s’embrasse comme des courges, mais  je vais vous proposer d’attendre un peu ; l’année prochaine, peut-être , nous y verrons plus clair…enfin,  je l’espère. Le tissu sera peut-être ravaudé, ramendé, raccommodé, c’est comme vous voulez, enfin presque. Notre bonne volonté d’humain est en jeu, notre responsabilité aussi, c’est juste, mais nous sommes des pots de terre que l’on casse au moindre vent ; pardon …que des pots de fer  cassent en rien de temps. Alors si vous pouvez attendre un peu, il me semble que ça ira mieux… il me semble. L’avancée du monde se sera ravisée, dans sa destruction organisée, dans son rétrécissement progressif. Et puis aux quatre coins de celui-ci, les chefs sensés qui sont élus ou en passe de l’être vont tenir leur parole ou mieux, révisent déjà les meilleures intentions qui soient. Faut faire confiance sinon on freine tout progrès et toute espérance. Car ça sert à quoi de répéter qu’on n’y croit plus, de se laisser influencer par ceux qui veulent la révolution, ou menacer par ceux qui mettent des pétards partout pour faire peur ; ça sert à quoi de désespérer, dites ? Petitement, avec les moyens du bord, ne laissons-pas tomber, nos petits nous regardent… Souvenons-nous d’Antoine ( non , pas celui des chemises à fleurs), l’aviateur, ça vous parle, SAINTEX, quoi…Il disait qu’aimer ça voulait dire regarder ensemble dans la même direction ; c’est bien , la formule ; et même que je trouve beau le mot ensemble ; vous ne trouvez pas qu’on l’utilise de moins en moins ? Allez, j’avais l’âme vague mais une bonne intention ; celle de vous serrer bien fort pour continuer à vivre encore une année, les yeux ouverts et l’esprit sain (pardon du peu, mais l’absence du  T fait toute la différence…) Je vous aime bien, alors j’ai pensé qu’on pourrait faire mieux en 2017, non ? En tirant des leçons de l’autre 17 minable d’il y a cent ans…En ces temps retournés, à la paix, on n’y croyait plus. Nous on va s’ y atteler, dites-moi oui ! Dans l’intervalle, tenons-nous chaud…

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