ÉCRIRE une page est une démarche osée. Un manuscrit, une implication de tous les instants. Publier un livre est un acte de courage et de persévérance… Comme les concours qu’on a eu à passer dans la vie.
L’éditeur ne vous choisit pas parce que vous êtes génial , mais parce que, à l’instant T où il lit votre manuscrit, votre pensée touche la sienne ou du moins sa pensée s’intéresse à la vôtre. Son esprit aurait pu être capté, au moment où il ouvrait votre manuscrit, par autre chose. Un concours, je vous dis. Être élu , comme dans la phrase biblique… Ça , c’était l’entrée en matière…
Ces éditeurs-là dont la pensée a rencontré la mienne sont, aujourd’hui, au nombre de trois. Murmure des soirs, la maison d’édition belge qui fait un beau travail , soigné, rigoureux avec ceux qu’elle a décidé d’éditer. Un suivi de tous les instants où s’infiltrent des parenthèses d’amitié, un échange sain et constructif; de bons mots aussi; de très bons mots. On parle du livre édité , du sien , de ceux des autres de la maison et on fait connaissance, au salon du livre.
Françoise Salmon a tissé un réseau d’auteurs de bon aloi et de bonne volonté, fait de gens qui se mettent à échanger des points de vue qui dépassent les pages imprimées; alors on s’écrit, et on continue de le faire… La magie opère; l’éditrice y est pour quelque chose! Merci Françoise!
À suivre…
NB: Retour en terre sèche, paru en 2015
Un petit noir velours qui en dit long, par sa seule couverture, des méandres de l’âme humaine; noire, très noire…
De quoi ça parle? De nous assurément; de nos vengeances, de notre incompréhension des choses et des faits. De méprises et de … crime; forcément, c’est un noir. Mais pas seulement… Il y a aussi de belles personnes – il en est- que l’on quitte à regret, le livre refermé. Leur histoire se démène dans la plus grande, celle des guerres et de la haine organisée. Pourtant en filigrane, la Haute- Provence, dans son grand silence et ses journées qui n’en finissent pas, veille à tout remettre dans l’ordre pour que la nuit , la plus belle de France dit-on, vienne se poser sur les hommes.
Lisez le livre et faites-moi un signe!
Élisabeth Groelly.
Votre commentaire