Ah, les interdictions, les enfermements, les prisons!
Ils sont autant de poisons qui détruisent nos vies; c’est ce qu’on se dit quand on a 18 ans et en 68, je le criais aussi! Déverrouillons!!! Le collé-monté de nos blouses de classe, le contrôle du langage, des moeurs, du sexe ( les sexes, bien à leur place; surtout pas de bruit; mais on n’entendra pas puisque on est devenu sourd à force de masturbation…) C’est dans la bonne tradition française où l’on étouffe de trop étouffer les choses: la violence sur les enfants, sur les femmes, la maltraitance sur les individus, quels qu’ils soient; le « fais pas -ci, fais pas- ça; » à vomir ces diktat!
Le tour du cadran presque effectué, je ne trouve d’interdit que ce qui fait mal à autrui; cela s’appelle éthique, respect, bienveillance ou sollicitude, dans tous ces cas, vigilance!
À soi, sur soi, tout est supposé permis ou presque pourvu qu’on soit consentant… Ce n’est pas seulement 68 qui ouvre les yeux, mais la curiosité de la vie et vouloir se frotter aux autres. Je garde une image douce de ce frottement de mes années de pleine jeunesse.
Et puis, rendons-nous compte! Il y a 240 ans qu’on joue les tartuffes avec ce qui suit et qui rend soudain dérisoires toutes les phrases de tous les discours assénés trop longtemps.
Observation, décision, appropriation… Il nous appartient désormais de le fermer , ce foutu verrou, ou de l’oublier!
Et si quelqu’un entre?
Personne ne va oser entrer, c’est ainsi…
Allons!
Votre commentaire