Ça commençait comme ça:

« Que dire d’une fille de vingt-cinq ans quand elle est morte ? Qu’elle était belle. Et terriblement intelligente. Qu’elle aimait Mozart et Bach. Et les Beatles. Et moi ».

Ça nous ressemblait tellement cette histoire… Nous, les filles , on s’était identifié à Cavilleri, l’étudiante américaine binoclarde, qui allait mourir jeune de leucémie, à part que nous, on allait vivre, rire  et construire  (encore que…vu le monde  qu’on a servi à nos petits, notre construction est comme dans la comptine de la maison que Pierre a bâtie= de papier et de carton …)

Et vieillir aussi. Pop! ( non,  pas la musique; plutôt le bruit, comme dans  le pop-corn). Pop! donc, un pop up de la toile, qui me montre Ali Mac Graw et Ryan o’Neill, les héros du film Love story, AVANT et APRÈS. Bon…je dois leur ressembler, à quelques illusions, perdues ou gardées, près. Ils sont devenus grands ( définition 1= l’âge) comme moi et disons que les responsabilités les ont marqués… Leur fragilité affichée me touche, même si en s’attaquant au texte de Gurney, les LOVE LETTERS, ils restent grands, très grands( définition 2= l’excellence); forts, très forts… Quant au texte, lui, il est, du début à la fin, savoureux de vivacité…

 » Je n’ai pas dansé avec toi parce que je me suis froissé un testicule; si tu ne sais pas ce que c’est, cherche dans le dictionnaire… Je voulais te le dire avant le bal et puis j’ai été gêné…Si j’ai dansé avec Giny , c’est qu’elle a des jambes courtes et qu’elle fait de petits pas… j’ai essayé à la maison ( de danser) avec ma mère mais ça faisait un mal de chien… »

Allons, soyons riches de tant d’années! Relisons les LOVE LETTERS ou mieux, si la pièce est proposée pas loin de chez nous, allons-y, juste pour nous regarder dans leur miroir; ça fait si longtemps qu’on ne l’a plus fait…

Et le film, et la musique de LOVE STORY déposés sur Fesse Bouc sont très sucrés, je sais  ( en anglais on dit soap pour l’eau de rose), mais entre Trump qui vient d’écrire sa HATE STORY  et Oliver, me fallait choisir… Sorry…

Pourvu qu’Oneill-Oliver ne se range pas du côté de l’autre! WATCH OUT!

Nb: hate= la haine/ watch out= vigilance! (pas fait exprès, mais les deux mots l’un à côté de l’autre me conviennent dans leur ordre…)