Vous l’avez lu ou pas encore, le petit noir…
Je l’ai déposé dans les librairies d’Aix , d’Arles, de Forcalquier, de Manosque et plus; Marseille bientôt ; dans nos maisons de la presse aussi; il est présenté sur les sites marchands par la maison d’édition belge au nom joli: MURMURE DES SOIRS.
De quoi parle RETOUR EN TERRE SÈCHE? La quatrième couverture vous dit l’essentiel , c’est à dire si peu…
Vous savez, on a toujours besoin de lever la tête, sinon on s’écroule, rabougri… Alors, comme la chèvre de Monsieur Seguin qui regardait sa montagne en pensant que son enclos était bien petit, j’ai regardé la mienne, aimée, là-haut, vers Lure et encore au-dessus. Toujours les Alpes-de-Haute-Provence, presque la Drôme… Lu et relu Giono et son homme qui plantait des arbres; marché, musardé, peiné sur les chemins désertés du Contadour et du Négron.
Un hiver bien froid, une pause à St André de Villesèche… Reliquat de neige et de gens partis depuis longtemps; des corneilles qui se sentent dérangées. Là et un plus loin, les souvenirs lus et entendus du maquis de la guerre des aînés. L’idée surgit de débrouiller en écrivant ce pêle-mêle. Sitôt fait… Ressasser mène aussi au crime; le petit NOIR était là, le polar, j’entends; juste dans ces endroits où le temps s’est arrêté, où un jour ne dure ni 12 heures, ni 24 heures, mais une éternité où l’on prend le sien, de temps…
Sur fond d’hommage à Pierre Magnan et à ses délicieuses enquêtes, voici le tissage personnel de cette toile où l’homme s’est englué dans ses mauvais sentiments…
On en reparle si vous voulez.
Un autre récit suit, en bilingue, chez un éditeur italien cette fois; mais chut…
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