» When I get older losing my hair many years from now, will you still be sending me a valentine, birthday greetings, bottle of wine?* »
Ça alors, je n’aurais jamais cru mais ça m’est arrivé…
On a travaillé ensemble sur le texte avec les élèves; ensemble encore, pour comprendre ce futur anglais qui n’existe pas (car pour un anglais, le futur n’est pas un temps grammatical mais une vision de l’esprit), on a appris par coeur aussi:
When I’m 65, I will go out and meet friends, I will have time to live; oh, I can’t wait to be 65! He never waited, he never was 65*…
Alors, ça ne représentait rien d’avoir 65 ans pour des petits de 14 ans; ni pour moi d’ailleurs; j’en étais loin… Puis, doucettement, d’une façon pateline, ils se sont glissés dans le quotidien, ces 65 ans. On fait avec et on se prend à chanter Les Beatles, naturellement, comme si de rien n’avait été, par coeur et convaincu. On réalise ( un anglicisme, ce verbe, savez-vous ça?) que le compagnon de route continue à nous écrire, à fêter la saint Valentin et notre anniversaire, en buvant d’année en année une bouteille bien meilleure que la précédente!
Participez donc à la fête en écoutant la chanson de 1967, écrite par Paul. le texte est profond, cherchez -en une bonne traduction ou demandez-moi que je vous précise…
Pssst! …Et surtout ne craignez pas d’avoir 65 ans!
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Quand j'aurai 65 ans, je sortirai, je verrai mes amis, j'aurai du temps pour vivre; oh, il me tarde tant d'avoir 65 ans( je ne peux plus attendre!); il n'a pas attendu, il n'a jamais eu 65 ans. (l'auteur du texte est une adolescente qui écrit ce poème pour son père)
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