« C’est pas grave… » Et si, ça l’est!
Ne pas faire respirer sa phrase, c’est comme si on passait sur la place du village sans se retourner, sans dire bonjour, sans dire un mot gentil, sans regarder le soldat du monument, avec la pause d’un instant devant sa pierre immuable; c’est comme si on jouait les moments musicaux de Schubert, sans altérations, à toute allure; ou encore comme si on débitait une prière sans penser à quelqu’un…
Tout le monde a assez d’anglais pour comprendre ce qui suit:
A woman without her man is nothing.
Si on écrit ceci comme ceci:
A woman, without her man, is nothing, ça veut dire qu’une femme, sans son homme, n’est rien… (CQFaudraD…)
Si on écrit cela comme cela:
A woman, without her, man is nothing, ça veut dire qu’une femme, sans elle, l’homme n’est rien…( CQa falluD)
Comme la respiration est nécessaire!
Ouf! Fallait que je vous le dise pour vous parler-j’y viens-du trait d’union; pas n’importe lequel; celui qui relie fortement les éléments; celui qui rend fort parce que soudain on n’est plus seul…et que ça donne un goût différent à la vie.
Voyez plutôt ce que mon ami Pierrot en a fait; d’abord la photo et puis sa légende. En italien parce que … Un jour il le fut, lui, italien.
Un trait d’union en somme entre les pays.Doré à la feuille, ce rectangle de métal-cadeau de Pierre Cappuccio. Merci Pierrot…
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